optimisation des chutes.
« Il est
également possible de combi-
ner des centres pour répondre
à des besoins spécifiques »
,
précise Jean-Marc Ramadier.
La tendance, par exemple, est
au traitement automatique des
renforts, exigés par l’essor
des profils en couleur. Soenen
Hendrik couple alors un centre
de débit des renforts acier et
un centre de débit PVC.
menuiserie Biesse France. Le
fabricant commercialise depuis
presque trois ans Uniline, une
petite machine compacte (35 m
2
au sol), souple, qui permet
d’usiner tous types de fenêtres,
cadres de portes, etc.
« Le mar-
ché français est difficile, il faut
du temps pour faire accepter
les nouveautés, contrairement
à l’Allemagne où les industriels
pensent productivité »,
com-
mente Jean-Didier Courbis.
Le sens de l’histoire est néan-
moins enmarche, les entreprises
commencent à s’équiper.
La nouvelle généra-
tion de CNC, dédiée
plutôt aux PME, néces-
site néanmoins une
organisation spécifique
et un investissement de l’ordre
de 300 000
€
HT.
DES INVESTISSEMENTS
ALTERNATIFS
Soucieux de faire évoluer leur
CNC, certains ateliers font appel
à des fournisseurs d’unités
d’usinages. Ce marché se déve-
loppe.
« Nous répondons à la
demande de nos clients avec
des produits issus de notre
catalogue comme des unités
de perçage, de fraisage ou des
modules 3 axes, mais nous
étudions leur adaptation au
centre d’usinage existant au
cas par cas »,
commente Francis
Mathieu, Responsable du ser-
vice commercial de Somex
(filiale de Suhner). L’intégration
de pièces supplémentaires
permet de répondre à de nou-
veaux besoins sans pour
autant acquérir une nouvelle
machine et en limitant donc
48
équipement
Machine speciale de perçage d’un cadre en composite de Suhner
(33 unites percent, en 2.5 s., 33 trous)
l’investissement. Le marché
de l’occasion se porte plutôt
également bien.
« Dans un
atelier, la présence d’un CNC
augmente le temps "copeau"
- temps nécessaire à l’exécution
d’un usinage - mais diminue le
temps de manutention, parce
que la pièce n’a plus besoin
d’être déplacée d’une machine
à l’autre »,
argumente Patrick
Kazi-Tani, Consultant chez Kazi-
Tani, distributeur de machine
d’occasion. Or lamanutention et
les réglages représentent des
temps de travail impossibles à
maîtriser selon le consultant.
C’est pourquoi les PME inves-
tissent et que les ventes d’équi-
pement augmentent auprès de
cette cible depuis deux ans.
« Aujourd’hui, nous vendons
deux centres d’usinage par
mois »,
déclare encore Patrick
Kazi-Tani. Des machines de
seconde main, accessibles à
partir de 20 000
€
HT.
n
LE BOIS SE MET À LA PAGE
« Le bois étant un matériau
naturel, les temps de cycle
d’usinage sont plus longs (3 à
4 min.) qu’avec l’aluminium ou
le PVC (moins d’1 min.), nous
améliorons donc les machines
pour qu’elles gagnent en auto-
nomie »,
affirme Jean-Didier
Courbis, Ingénieur projet
Dem Alu : CNC doté de porte-outils universels montés chacun sur 3 axes numériques,
permet un mouvement de coupe autonome avec servo pas de déplacement
de la barre, 6 axes CNC qui travaillent simultanément, 15 moteurs d’outil, etc.
Crédit Photo :Somex
Crédit Photo :Herculepro
Soudure d’angle PVC
Ryko France présente un nouvel
automate de soudage sans ébavurage
SL 4 FF (4 têtes).
« Une machine
permettant de réaliser des soudures
d’angle sans nettoyage et innovante
car elle élimine le cordon de soudure »
commente Alexandre Giraud,
Responsable commercial de Ryko France.
Crédit Photo :Soenen
l
technique
I V
&
MA
n° 264
I avril • mai 2016 I
www.verre-menuiserie.com
L’automate de soudage à 4 têtes
SL4 FF, "Fast & Strong" (système
breveté) : exit les dessins DAO
ou les programmes ISO, un scan
du profilé réel en format JPEG suffit
pour alimenter la machine
Crédit Photo :Ryko