Le groupe Bouyer Leroux investit 62 M€ dans sa démarche de développement durable
3 ans après avoir présenté sa stratégie de développement durable pour réduire son impact carbone, le groupe dévoile pour certains de ses sites les actions déjà engagées et les investissements à venir.
Ce projet de transition énergétique, éminemment stratégique pour Bouyer Leroux, est soutenu par l’ADEME. Il permettra de passer de 40 % d’énergie thermique d’origine biomasse - biogaz à 90 % à horizon de 5 à 7 ans.
Une démarche de développement durable pour un investissement global de 62 millions €
Le budget global de cette transition énergétique s’élève à 62 millions €, dont plus d’un quart a fait ou fera l’objet de demandes de subventions auprès de l’ADEME. « Il s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et nous permettra de décarboner 90 % de l’énergie thermique utilisée par nos usines et de réduire ainsi de 60 % nos émissions de CO2 à horizon de 5 à 7 ans. Il fera de Bouyer Leroux une référence sans véritable équivalent dans l’industrie de la terre cuite en Europe » explique Roland Besnard, Président Directeur Général de la SCOP Bouyer Leroux.
Sites de la Séguinière (49) et de Saint-Martin-des-Fontaines (85)
Alors que la nouvelle Réglementation Energétique 2020 a été entérinée et qu’elle sera appliquée à compter du 1er janvier 2022, que la Loi Climat Résilience est en cours de discussion à l’Assemblée Nationale, les projets de foyer biomasse à La Séguinière et de l’unité pilote de gazéification de Saint-Martin-des-Fontaines sont d’ores et déjà engagés.
Le budget d’investissement pour le foyer biomasse de La Séguinière est évalué à ce jour à 8 millions €, et une commande a été passée à la société VYNCKE pour l’étude et la réalisation de cet équipement qui sera alimenté par du bois issu de la collecte sur le département du Maine et Loire via le dispositif Eco-mobilier. Ce foyer permettra dès fin 2022 d’alimenter en air chaud tous les séchoirs de l’usine de La Séguinière.
Biomasse stockée en millefeuilles © Bouyer Leroux
L’unité pilote de gazéification développée avec la société NAODEN sera, quant à elle, opérationnelle en 2021 à Saint-Martin-des-Fontaines. Elle représente un budget d’investissement de 2,2 millions €. Elle fournira en syngaz (gaz pauvre fabriqué sur place selon un procédé de pyrolyse) une partie des brûleurs de l’avant feu d’un four.
Ce projet pilote permettra aussi de valider cette technologie innovante qui pourra ensuite être déployée sur l’ensemble des sites pour toutes les zones de brûleurs d’avant feu.
Site de Gironde-sur-Dropt (33)
Le projet de modernisation et d’optimisation de l’outil de production de Gironde-sur-Dropt verra passer le site de deux lignes fonctionnant en semaine (3x8 en 110 heures) à une seule ligne fonctionnant en continu (5x8 en 160 heures). Cet investissement de 5,2 millions € permettra d’améliorer la sobriété énergétique du site de 20 %. Ce projet a été sélectionné comme lauréat de l’appel à projets « Efficacité énergétique des procédés et des utilités dans l’industrie » et bénéficie d’un soutien de France Relance.
Site de Mably (42)
Des études sont également bien avancées sur le site de Mably pour introduire du porosant dans le mélange d’argile mais aussi pour utiliser de la chaleur solaire thermique sur 6 mois (printemps et été) en complément de la cogénération utilisée actuellement (automne et hiver). Concernant le porosant, des essais ont été effectués et valident la capacité du process à accepter ce changement sans modification des performances de l’usine. Le nouveau process sera opérationnel en 2022. Pour la chaleur solaire thermique, des études sont en cours pour définir la meilleure façon d’utiliser cette énergie inépuisable et totalement décarbonée.
Sites de Mably (42) et de Colomiers (31)
Bouyer Leroux a engagé l’étude de 2 projets d’usines à sciure pour alimenter les fours de ces 2 sites.
Une démarche engagée pour tous, le climat et les générations futures
Cette transition énergétique permettra à Bouyer Leroux de relever les défis de la quasi-neutralité carbone, de la modernisation de ses outils de production et de l’attractivité de son offre. Elle constituera aussi une opportunité pour l’amélioration de ses performances et de la qualité de ses produits, des conditions de travail et de la sécurité, enfin pour le renforcement de la compétitivité et de l’image de la SCOP à long terme.
© Bouyer Leroux