Elcia ouvre ses portes sur un nouvel horizon
Le groupe Elcia a ouvert les portes de son siège social à Brignais le 19 juin dernier, profitant de ses 20 ans pour officialiser avec ses collaborateurs son immersion dans le projet The SeaCleaners.
Une entreprise inspirante
Fruit d'un cheminement individuel, puis collaboratif, le projet d'entreprise de Franck Couturieux suit l'histoire d'un entrepreneur et d'un homme engagé, qui a rappelé son parcours, baigné dans le milieu de la menuiserie depuis son plus jeune âge, et qui après des études d'ingénieur généraliste et une spécialisation en informatique, comble un retard industriel en misant sur le service et la mise en oeuvre d'outils jusqu'alors inexistants.
L’extension du siège social du groupe Elcia à Brignais (69), doublera sa surface de 2 200 m² pour un bâtiment autosuffisant en énergie avec 600 m² de cellules photovoltaïques… et une capacité d’accueil de 200 personnes © V&MA
La naissance et le succès de Prodevis, logiciel phare d'Elcia, brise les barrières rencontrées à l'époque et surfe sur une nouvelle vague, libérant sur son passage une solution révolutionnaire contribuant au chiffrage, puis à la production (avec le rachat de leaders dans leur domaine) dédiés au développement de tous les acteurs de la menuiserie, du store et de la fermeture. Une longueur d'avance soulignée par le maire de Brignais, Paul Minssieux, « avec une audace dont a toujours fait preuve Franck Couturieux, provoquant une dynamique sur un terrain expérimental où les autres ne vont pas ».
Pour l'heure, le présidentfondateur du groupe Elcia étend son champ d'actions avec un déploiement proactif à l'export et toujours la même détermination qui le mène depuis ses débuts, en cohérence avec le modèle sociétal vertueux développé au sein de son groupe et avec la part belle donnée à l'épanouissement des talents ; ici, le management se dématérialise autour d'équipes qui interagissent, arbitrent les priorités et pour lesquelles l'extension du prochain bâtiment attenant offrira 2 200 m² supplémentaires, dont 300 m² aménagés en esprit bar avec salles de détente, espaces de coworking sur trois niveaux propices à l'agilité et aux échanges, nouvelles salles de formation...
Un objectif de bien-être étudié avec un architecte d'intérieur pour les infrastructures du site lyonnais et une vision d'entreprise libérée, activement défendue par Franck Couturieux : « notre directrice des Ressources Humaines est partie à Paris ce jour-même pour la remise du trophée Happy at Work pour la 3e année consécutive » ; pour rappel, Elcia s'est vue classée 4e meilleure entreprise française où il fait bon vivre en 2018 et 1ère dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
(De gauche à droite) Edouard Catrice, directeur général Elcia, le navigateur des extrêmes Yvan Bourgnon à l’origine de l'association The SeaCleaners et du multicoque dépollueur Manta et Franck Couturieux, fondateur et président du groupe Elcia © V&MA
« Nous développons un environnement de travail qui engage une totale transparence et des axes de confort, de confiance et d'amélioration servant par la même, la qualité de nos prestations. Avec 30 ans de moyenne d'âge, nos collaborateurs et collaboratrices font partie d'une génération plus sensible à la qualité de vie en milieu professionnel et au sens donné à leur mission ».
Manta, un projet vital d'nvergure internationale
Conscience sociétale et environnementale vont de pair chez Elcia qui a trouvé dans The SeaCleaners un projet à la hauteur de ses convictions et de son implication. Une rencontre décisive avec Yvan Bourgnon il y a 1 an, navigateur de l'extrême et à l'initiative du concept Manta, le plus grand multicoque dépollueur de plastique pour des océans dramatiquement souillés.
Journée conviviale et fédératrice au siège social du groupe Elcia le 19 juin dernier, qui a réuni pour ses 20 ans, collaborateurs et leur famille (ci-dessus Chloé Gaspar, le "premier bébé Elcia" en 2005 et – la fille d'Aurélie Gaspar, directrice Service Clients et pivot d'Elcia depuis 2004 – reçoit son diplôme de bon trieur), élu, voisins entrepreneurs… avec en point d’orgue, la présence du navigateur Yvan Bourgnon, que Franck Couturieux accompagne en tant que mécène dans l’extraordinaire projet écologique Manta. © Elcia
Franck Couturieux, dont l'intérêt écologique vécu de l'intérieur dans sa sphère familiale, révèle être observateur aux premières loges de la dégradation de la biodiversité, via le métier de son épouse (qui analyse les causes de la mortalité des mammifères sauvages terrestres et marins), recherchait « un projet intéressant, technologique, à portée mondiale. L'extraordinaire innovation dont fait preuve le projet Manta réunit toutes ces caractéristiques, doublées de mon admiration pour les exploits de la famille Bourgnon depuis mon enfance ».
Désormais mécène, le groupe Elcia – qui préfère ne pas communiquer sur sa participation, car « les actions engagent davantage que les chiffres », prend sa part de responsabilité embarquant à bord ses collaborateurs plus que motivés et la signature d'une charte écoresponsable.
Convaincu que « les entreprises ont un vrai rôle à jouer, nous menons également des actions au quotidien avec des challenges internes, comme le "Raie Cyclage"... encourageons des solutions en accord avec notre démarche sociétale et environnementale, pour laquelle nous souhaitons associer les entreprises voisines et nos clients », soulève Franck Couturieux qui invitait également ce 19 juin, les familles de ses collaborateurs – 130 adultes et 50 enfants – à une rencontre mémorable avec Yvan Bourgnon et des ateliers développement durable.
Yvan Bourgnon, un océan de passion
L'équilibre sur l'océan, Yvan Bourgnon l'a éprouvé maintes fois au cours de plusieurs décennies de défis et d'exploits, dont le dernier tour du monde 2015 en catamaran sans habitacle n'est pas le moins éprouvant : 55 000 km en 220 jours au plus près des éléments. Pour ce grand navigateur... suisse, dont la filiation maritime trouve son origine à travers la passion de ses parents pour la mer, le constat devient de plus en plus amer au fil de ses traversées sur tous les océans du globe. « Eviter de plus en plus de containers flottants, débloquer de plus en plus de plastique des bateaux, compatir avec des Inuits désemparés devant une banquise en voie d'eau et de disparition... notre génération a contaminé la planète il y a 35 ans, en surface et au fond des mers ! Ma réflexion s'est donc portée sur l'urgence à agir, à éduquer et sensibiliser. La création d'un consortium et 10 000 h d'études ont abouti au bateau usine Manta, capable de collecter 8 000 T de plastique par an. L'ingénierie de ce multicoque, alimenté par panneaux solaires et éoliennes, intègre également un système de pyrolyse générant du carburant avec du plastique non recyclable. L'usine de tri à bord est capable de compacter 600 balles d' 1m3, l’'objectif étant de poster plusieurs Manta sur la vingtaine de grands fleuves dans le monde charriant les déchets plastiques vers les océans, et donc de décliner une vingtaine de Manta ».
Première mise à l'eau prévue en 2023. Avec 8 à 10 millions de tonnes de plastiques dans les océans, et un coût estimé par l'ONU à 1 000 milliards de dollars pour résoudre cette catastrophe, The SeaCleaners, depuis la Trinité-sur-Mer, mène un combat écologique aussi ambitieux que son objectif et continue de lever des fonds pour… les fonds marins et notre planète unique.
A.B.