Rénovation : l’axe prometteur
Alors que le GIEC insiste sur le rôle majeur que le bâtiment peut jouer dans la réduction des émissions de CO2, la rénovation s’impose au cœur des enjeux.
Le potentiel semble énorme, à commencer par les passoires énergétiques…
Avec photo ouverture © Installux - Avant... Chantier de rénovation mené avec les menuiseries Installux... et ci-dessus, après !
Dans son rapport annuel publié le 28 juin dernier, le Haut Conseil pour le climat estime qu’en 2022, les émissions de CO2 du secteur du bâtiment représentaient en France 75 Mt eqCO2, soit 18 % des émissions nationales. Le bâtiment est le quatrième secteur le plus émetteur, après les transports, l’agriculture et l’industrie.
Un rapport d’information de l’Assemblée nationale sur la rénovation énergétique publié le 4 octobre dernier rappelle combien la rénovation représente un chantier prioritaire. Alors qu’en 2022, pointent ses auteurs, MaPrimeRénov’ a contribué à la réalisation de 65 939 rénovations globales, « il convient d’augmenter très fortement le nombre de rénovations globales de logements via MaPrimeRenov’ pour atteindre 900 000 par an en 2030 ». Les rapporteurs appellent à « changer de paradigme dans la rénovation des bâtiments pour faire de la baisse des consommations – et donc de la facture énergétique – un principe fondamental et prioritaire. Isoler les logements – et non seulement changer de système de chauffage – permettra de faire jouer un nouveau rôle aux bâtiments : répondre à la précarité énergétique et répondre à un nouveau défi, la nécessité absolue de faire face à la hausse des températures structurelle ».
Pour y parvenir, ils suggèrent deux pistes : organiser et renforcer l’aide de la puissance publique pour faire émerger un véritable secteur de la rénovation énergétique des bâtiments, et lever les obstacles à l’engagement des projets de rénovation des bâtiments individuels et collectifs. Ils formulent 47 propositions concrètes, comme la création d’un cadre budgétaire pluriannuel dédié, davantage de soutien financier, la création d’une banque de la rénovation, la réforme du label RGE, le développement d’une offre de formation spécifique, etc.
Hubert Lagier, directeur de la direction Baies et Vitrages du CSTB
Nous avons formé 2 000 poseurs
« Le secteur s’est mis en ordre de marche pour assurer le changement des fenêtres dans de bonnes conditions. Les enjeux techniques sont traités depuis 30 ans et plusieurs types de dormants existent pour s’adapter aux différentes configurations », explique Hubert Lagier, directeur de la direction Baies et Vitrages du CSTB.
La technique évolue. La conservation du dormant est encore pratiquée, mais note-t-il, « selon les dernières statistiques, la dépose totale serait devenue majoritaire et dépasserait la conservation des dormants ». Elle a plusieurs avantages : « elle présente des atouts au niveau technique et en matière de performance, elle améliore la continuité de l’ouvrage avec le gros œuvre ». Petit bémol, « elle nécessite une intervention à l’intérieur du logement et peut engendrer des travaux complémentaires de jonction avec le plâtre et de peinture ».
Comment améliorer la mise en œuvre des produits ? « Nous développons depuis 2016 une activité de formation par le geste, dédiée aux poseurs afin de les aider à monter en compétences. Les produits sont complexes, les techniques élaborées, la question du choix des solutions versus la configuration se pose, bref les installateurs doivent acquérir un savoir-faire » répond, Hubert Lagier. Le CSTB dispose de 4 sites (Grenoble, Toulouse, La Rochelle et un en Ile-de-France). À date, « nous avons formé environ 2 000 poseurs. Une goutte d’eau face aux 25 000 poseurs réguliers qui travaillent en France, mais un bon début, d’autant que la massification des travaux de rénovation devrait augmenter le besoin en compétences et stimuler l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché », commente-t-il.
Confort thermique et lutte contre la surchauffe
« Dans un contexte où l’on cherche à rendre le bâtiment plus performant, plus sobre, plus durable et plus vivable, où il doit répondre aux enjeux de santé (qualité de vie, qualité de l’air, maintien à domicile) et s’adapter, les travaux de rénovation sont à la croisée des enjeux économique, écologique et sociétaux », résume Vladimir Luzhbin-Asseev, responsable technique du Groupement Actibaie (métiers des portes, portails, volets et stores). Deux sujets lui tiennent particulièrement à cœur : « le confort thermique et la lutte contre la surchauffe ». Actibaie s’efforce de sensibiliser ses adhérents car, poursuit-il, « la rénovation est un marché porteur ». La crise que traverse la construction neuve vient renforcer cet aspect. Que manque-t-il au secteur pour développer l’activité rénovation ? « La main d’œuvre », répond Vladimir Luzhbin-Asseev, avant d’ajouter, « les incitations avec MaPrimRenov’vont dans le bon sens ».
© Actibaie - Actibaie : Caleepso, simulateur d’économie d’énergie
En revanche, les bras manquent. « Nous avons mené une étude auprès de nos adhérents, tous n’ont pas répondu, mais nous avons identifié 200 postes ouverts », note-t-il. Autre axe d’amélioration : l’information des consommateurs. Pour Vladimir Luzhbin-Asseev, « les particuliers entendent parler de MaPrimRenov’, mais ne sont pas assez informés sur la nature des travaux à réaliser pour rendre leur logement plus sobre. La communication vers les clients finaux ne fait pas partie de nos missions, mais Actibaie a mis en ligne un simulateur d’économie d’énergie (Caleepso) pour promouvoir les solutions, y compris auprès du grand public ». Caleepso invite les internautes à estimer les économies d’énergies réalisées grâce aux volets et aux stores, ainsi que les gains en confort et en économie carbone.
Rénovation globale
« La rénovation évolue », constate de son côté Skander Matti, chef de marché fenêtres de Schüco, « d’une rénovation peu organisée qui se traduisait par le remplacement du produit, nous sommes passés à une rénovation globale de la façade, dont la fenêtre est un composant ». Avec quel enjeu pour le concepteur gammiste ? « Développer la connaissance des pratiques chez nos clients, car pour que les performances attendues soient atteintes, il faut s’orienter vers la dépose totale et la rénovation globale… » Schüco a créé une académie qui comprend un module dédié à la pose pour former ses clients. « Nous devons les accompagner à devenir des installateurs, poseurs, rénovateurs hyper performants », ajoute-t-il.
© Schüco - Schüco Academy vient développer les connaissances et les pratiques de ses clients installateurs, poseurs, rénovateurs visant l’hyper performance en rénovation globale notamment
Chez Installux, Cécile Tavernier, directrice marketing, communication et RSE, souligne également l’investissement réalisé par ce concepteur gammiste « dans un plateau technique qui dispense des formations pour permettre aux installateurs de poser les produits dans les règles de l’art ».
© VMA/A.B. - (De g. à dr.) Chez Installux, Cécile Tavernier, directrice marketing-communication et RSE, ici avec Christophe Canty, président du directoire du Groupe Installux et Jérôme Semay, directeur général, lors de l’inauguration du nouveau plateau technique le 6 octobre dernier
Campus Aluminium se dote d’un nouveau plateau technique
© Installux
Centre de compétences du Groupe Installux certifié"Qualiopi – Action de formation", Campus Aluminium accompagne les fabricants partenaires – menuisiers aluminium dans la gestion de leur entreprise et le développement de leur activité au travers de quatre piliers : technique, business, communication et RH & Management, et propose des sessions de formation tout au long de l’année.
Avec pour vocation de valoriser et pérenniser les métiers de la menuiserie aluminium et les savoir-faire associés, ce nouveau plateau technique inauguré à Saint-Bonnet-de-Mure le 6 octobre dernier, près de Lyon, vient concrétiser une nouvelle étape clé pour un Groupe attaché à préserver les valeurs fortes et la transmission d’un enjeu métier prioritaire pour la transmission de son expertise auprès de ses clients menuisiers, et la valorisation de nouveaux talents au service de l’artisanat menuiserie aluminium et ses nouveaux enjeux.
Côté façade, « les produits sont adaptés à la fois aux rénovations légères et aux rénovations lourdes, nous répondons aux enjeux de travaux en site occupé via des solutions préfabriquées qui optimisent la pose », explique Cédric Puyou, chef de marché façades et occultations de Schüco. Là encore se pose la question des compétences. Schüco accompagne ses partenaires jusque dans l’organisation de leurs ateliers. « Nous proposons une offre de machines et un service d’agencement pour industrialiser les process de nos clients et leur permettre de gagner en productivité, et donc en rentabilité », indique-t-il. Chez Profils Systèmes, les gammes Cuzco s’adaptent à tous les modes de pose. Aymeric Reinert, directeur général, regrette que « la fenêtre soit un peu l’oubliée des aides de l’État, tout semble aiguiller vers les pompes à chaleur et l’isolation, or, les menuiseries ont leur carte à jouer ». Pour lui, les fenêtres contribuent à valoriser les apports gratuits d’énergie (lumière naturelle, facteur solaire). À ce titre, leur remplacement devrait être soutenu. En outre, poursuit-il, « la baisse des transactions immobilières va également freiner l’activité de la rénovation ».
© Richard Sprang - Profils Systèmes : nouveau coulissant Cuzco® 712M
Dans une tribune publiée le 31 octobre dernier, Sylvain Bonnot, président du groupe Myral, spécialiste français de l’isolation par l’extérieur, et du réseau Uniso France, revient sur les aides en faveur des rénovations globales et sur les risques …
« Pour 2024, l’État annonce mettre des moyens considérables pour améliorer l’habitat des Français. Au regard des enjeux actuels, c’est une excellente chose ! La réforme des aides menée par l’ANAH est très ambitieuse en les orientant quasi-exclusivement sur les rénovations globales ou d’ampleur, qui, personne n’en doute, sont les plus efficaces.
Mais efficacité rime-t-elle toujours avec faisabilité ? Est-ce qu’imposer à tout prix et très vite est gage de réussite ?
Ces questions, je me les pose à l’aube de l’application de ces nouvelles dispositions.
Car ces dernières années, l’essentiel de l’amélioration énergétique a été porté par des monogestes d’isolation, de changement de menuiseries, de systèmes de chauffage ou de ventilation. Ce sont ces travaux qui ont permis à des centaines de milliers de foyers de mieux maîtriser leurs factures d’énergie et de gagner en confort.
Alors bien sûr, ça ne fait pas la Une des journaux et la tâche reste immense pour que tous les Français vivent dans des logements dignes. Mais on constate dans le même temps, que jusqu’à présent, le nombre de rénovations globales réellement réalisées est extrêmement faible. D’ailleurs, qui a vu de vraies rénovations globales de maisons ou de copropriétés dans son entourage ?
Alors oui la rénovation d’ampleur c’est l’avenir, mais c’est un chantier qui va prendre du temps à mûrir, à se construire. C’est aujourd’hui une affaire de terrain, d’entreprises, de coordination, plutôt qu’une affaire de loi ou d’orientation des aides.
Ce que tous les acteurs de la rénovation attendent, c’est plutôt que l’on accélère la structuration de cette filière. Que l’on crée des échanges et des passerelles entre les différents corps de métier afin que les travaux soient réalisés dans le bon ordre, de façon synchronisée, pour réellement être efficaces. Que l’on facilite la formation et la montée en compétence des artisans et que l’on favorise les entreprises sérieuses plutôt que de nouveaux acteurs qui profitent des effets d’aubaines et salissent l’image du secteur.
À 17 ans, je posais déjà de l’isolation par l’extérieur pendant mes vacances scolaires. Presque 40 ans plus tard, notre groupe produit une solution unique d’ITE brevetée, Origine France Garantie. Notre réseau Uniso France représente plus de 4 000 chantiers par an. Et à titre personnel, je reste engagé au quotidien dans ce mouvement de lutte contre la précarité énergétique qui accroît les inégalités.
C’est avec cette sensibilité que je me rends également compte que la réforme des aides comporte des injustices.
Prenons le cas d’un couple très engagé dans l’amélioration énergétique du logement, ayant pratiquement finalisé sa rénovation. Si ces "bons élèves" veulent achever leurs travaux par une isolation par l’extérieur, à partir de 2024, ils n’auront plus droit à rien. Alors que dans le même temps, les propriétaires d’une maison faiblement isolée classée E, pourront, quant à eux, installer une PAC et obtenir des subventions… Rénover impose de la cohérence : isolons d’abord, et seulement ensuite, installons un système de chauffage qui sera bien dimensionné, souvent moins cher et plus efficace !
Je crains aussi que cette évolution du système d’aides vers des rénovations d’ampleur décourage tous ceux qui habitent des maisons anciennes et pour lesquels le reste à charge très important deviendra prohibitif, alors qu’en monogestes, ils auraient rénové leur logement sur des dizaines d’années. Dans cette période de baisse du pouvoir d’achat, il ne faut pas se voiler la face, le risque est réel.
Alors bien sûr, je le répète, les rénovations globales sont l’avenir. Mais en orientant toutes les aides sur ces travaux et en "interdisant" le monogeste alors qu’il représente 90 % de l’amélioration énergétique, attention à ne pas renforcer les injustices et à ne pas précipiter toute une filière vers un échec. Tout simplement parce que les acteurs de terrain ne sont pas encore prêts ! ».
Les industriels jouent collectif
Reynaers Aluminium a créé le concept des showrooms Le Square, implanté à Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes pour renforcer la visibilité de son savoir-faire et la proximité et le dialogue avec les prescripteurs (architectes, acteurs du bâtiment). Lors de la première édition du Forum Renodays à Paris en septembre dernier, événement dédié à la rénovation énergétique des bâtiments, cet industriel a réuni un collectif autour de lui pour présenter un ensemble de solutions techniques, innovantes et durables : Riou Glass (vitrage), Boulangeot (menuiserie cintrée), Louineau (système de fixation), Roux (solution de construction modulable), Renson (ventilation et protection solaire) et Immoblade (vitrage de protection solaire). À cette occasion, RIOU Glass a animé les 12 et 13 septembre derniers avec Reynaers Aluminium, un masterclass sur le thème "Le Square : un collectif engagé pour rénover autrement".
© Reynaers - Reynaers fédère des partenaires autour de la rénovation bas carbone
Kawneer participe à la rénovation de la Poste Grangier de Dijon
© XB Kawneer - La Poste Grangier à Dijon - XB Kawneer - Architecte : Arcs et Types
La Poste Grangier, immeuble emblématique du Groupe La Poste (Bâtiment ABF) situé en centre-ville de Dijon, fait l’objet d’un grand projet de rénovation. Sur près de 12 500 m² de surfaces utiles, cet îlot construit au début du XXe siècle abrite notamment l’un des plus importants bureaux de poste de France (18e en termes de fréquentation avec 900 visiteurs par jour). Le projet, conduit par Poste Immo et l’entreprise SPIE Batignolles, a pour enjeux de moderniser les activités postales déjà existantes, mais aussi d’accueillir de nouveaux services.
La rénovation complète du bâtiment intègre une partie comprenant les activités postales actuelles et une partie réhabilitée avec des activités commerciales (hôtel, commerces, bureaux).
Elle met en œuvre les systèmes Kawneer : mur-rideau 1202, fenêtres Kalory Spéci’al K (900 châssis changés) et portes Kanada. Pour rappel la fenêtre Spéci’al K à ouvrant visible réduit s’adapte à la rénovation comme au neuf et est conforme à la RT2012 /BBC.
Architecte : Arcs et Types
Olivier Fabre, country manager de Renson, salue cette initiative : « nous avons choisi de participer de manière active, car l’idée de Reynaers permet de répondre aux attentes des clients qui recherchent une solution globale de rénovation et non plus une addition de solution unique ». Le Collectif Le Square se donne les moyens d’échanger et de partager les expertises. « Nos expertises sont complémentaires et en un rien de temps les clients ont ainsi eu accès à une richesse d’information plus forte », glisse-t-il.
Enfin, pour rénover durablement, « il faut déconstruire », assure Luis Cardoso, responsable innovation et certification chez Installux. « Les enjeux autour de la déconstruction et du recyclage des matériaux sont importants, notamment parce qu’il faut trier les composants ». En France, « l’aluminium utilisé dans le bâtiment est de bonne qualité, nous devons le collecter pour le recycler et le réinjecter dans le bâtiment, or il est convoité par d’autres secteurs », prévient-il.
Assez naturellement, la rénovation profite des avancées exigées de la RE2020. « Les produits pour le neuf et la rénovation sont quasiment les mêmes, c’est la technique de pose qui diffère, mais la rénovation relève du diffus et du secteur du bricolage… Installux s’engage auprès des organisations professionnelles pour générer un impact d’ensemble, mais ne pouvons pas tout maîtriser », conclut Luis Cardoso. La filière essaie de peser de tout son poids pour inciter à des rénovations qualitatives.
Palmarès du Challenge de l’Habitat Innovant 2024
À l’issue de son Séminaire Technique annuel, le Pôle Habitat FFB a dévoilé début décembre 2023, le palmarès 2024 de son 18e Challenge de l’Habitat Innovant, auquel vingt-cinq entreprises adhérentes et une quarantaine de partenaires du Pôle Habitat FFB Communication ont participé tout au long de l’année.
Autant de dossiers qui reflètent l’agilité et l’aptitude des aménageurs fonciers, constructeurs de maisons, promoteurs immobiliers et rénovateurs globaux à entrer dans les logiques actuelles les plus exigeantes et à concilier enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux et architecturaux, rénovation et réhabilitation énergétique face aux réalités territoriales, problématiques urbaines et attentes des Français.
Dans la catégorie Transformation du Tissu urbain existant – Promoteur, la résidence "Les Tritons" du promoteur EnVol à Sète (34) remporte l’or. Résidence en R+4 de 108 logements (dont 27 sociaux) réalisée en réhabilitation d’un site fantôme, l’ancien hôtel Les Tritons, laissé à l’abandon depuis plusieurs années et devenu une verrue urbaine. Un programme favorisant le bien-être des habitants (hall double hauteur, salle de coworking, jardins potagers, grandes terrasses privatives) et respectueux de l’environnement avec la préservation d’arbres remarquables, un cœur d’îlot planté, le recyclage des eaux grises, le remploi des matériaux et l’installation de panneaux solaires.
Le Prix Spécial du Jury et la médaille d’or dans la catégorie Transformation du Tissu urbain existant - Constructeur ont été décernés à Provence Concept Projets pour "L’Îlot Art Deko", un programme complet réalisé en dent creuse en réponse aux enjeux contemporains de la ville de demain : densification douce du tissu urbain existant, rénovation et construction durable, et mieux vivre ensemble.
Sur une parcelle de 3 350 m² en plein cœur de Salon-de-Provence (13), cette opération a vu la réhabilitation et la restauration d’une maison datant de 1930 classée au patrimoine de la commune et la construction de 7 villas urbaines à faible empreinte carbone qui s’inspirent des codes architecturaux de l’époque, et qui recourent largement aux matériaux biosourcés sur une emprise au sol réduite pour des surfaces habitables de 102 à 140 m².
— Véronique Méot