Artibat 2023, succès annoncé !

... la 18^e édition confirme donc l’attractivité d’un Salon toujours en pole position pour sa dynamique et son capital sympathie. 

Rendez-vous référent pour les professionnels du second œuvre et BTP, au fil de ses éditions Artibat a su cultiver à la fois proximité régionale et dimension nationale, un fort rayonnement qui ne manquera pas d’aimanter les 40 000 visiteurs attendus au Parc des Expositions de Rennes les 18, 19 et 20 octobre 2023.

© Artibat - édition 2021

Tous à Artibat !

Avec près d’un millier d’exposants et un second partenariat cette année avec L’École de design Nantes Atlantique, Artibat s’impose toujours comme l’événement majeur de la construction,  réunissant l’ensemble de la chaîne des professionnels – artisans, industriels, distributeurs et prescripteurs – pour ce rendez-vous devenu incontournable.

Porté par la CAPEB Pays de La Loire, Artibat confirme sa vocation de véritable plateforme d’échanges et d’affaires depuis plus de trois décennies, l’édition 2023 devant à nouveau confirmer son positionnement de Salon de premier plan dans le paysage national au Parc Expo à Rennes les 18, 19 et 20 octobre 2023. Sur 65 000 m²,  1 000 exposants répartis sur 5 Pôles – Second œuvre 16 000 m² ; Gros œuvre 14 000 m² ; Équipement 6 400 m² ; Lot technique 8 600 m² et Gros matériel TP 20 000 m² – seront prêts à accueillir 40 000 visiteurs professionnels du bâtiment.

Outre les nombreuses innovations et nouveautés parmi les plus pertinentes et performantes du marché et commercialisées depuis moins d’un an, mises en lumière par la sélection officielle du Jury d’experts, d’autres temps forts viendront rythmer cette 18^e édition pour sensibiliser et accompagner les professionnels au cœur des enjeux sectoriels, d’aujourd’hui et de demain.

© Artibat - Valérie Sfartz,  directrice générale d’Artibat

Valérie Sfartz, directrice générale d’Artibat, promet : « les projets que nous préparons pour Artibat 2023 seront résolument au plus proche des préoccupations des professionnels et de leur quotidien pour les sensibiliser à mieux construire, mieux rénover dans une logique vertueuse pour l’environnement ».

Comment accompagner les professionnels du bâtiment vers le réflexe de la récupération, du NoWaste ? 

Après une première expérience menée et réussie en 2018 avec l’École de design Nantes Atlantique pour réinventer le logement accessible et modulaire, c’est une nouvelle équation qu’Artibat a soumise à la créativité d’une quarantaine d’étudiants en cycle bachelor Architecture intérieure et en cycle master City Design de L’École de design Nantes Atlantique. Face aux défis et enjeux environnementaux, Artibat 2023 viendra ici questionner une filière déjà sensibilisée sur le réemploi, recyclage et collecte des matériaux abîmés, en fin de séries ou non conformes pour la construction, en vue d’une nouvelle vie.

© Artibat - Artibat reconduit son partenariat avec l’École de Design Nantes Atlantique et une quarantaine d’étudiants en cycle bachelor Architecture intérieure notamment, et en cycle master City Design pour réinventer l’habitat 

« La récupération est un état d’esprit »

Pour Valérie Sfartz, directrice générale du Salon : « la récupération est un état d’esprit, c’est l’essence même du projet que nous avons souhaité développer au cœur du Salon. Si de nombreuses initiatives voient le jour sur ces questions de réemploi, il nous semblait primordial de promouvoir, à l’occasion du plus grand rassemblement de professionnels, la réutilisation à d’autres fins que celles connues dans la filière ». Et Valérie Sfartz de poursuivre : « tout ne peut se réemployer dans le bâtiment, les réglementations en matière de sécurité des ouvrages nécessitent de bien considérer ce qui peut être réemployé de ce qui ne peut l’être et pour autant, il faudrait pouvoir avoir ce réflexe systématique de considérer chaque matériau avec un potentiel de réutilisation ou de transmission pour d’autres usages ».

L’école de Design Nantes Atlantique, une démarche écoresponsable

Enthousiaste, Florent Orsoni, directeur de la prospective à l’École de Design de Nantes complète : « nous avons la responsabilité à l’école de Design Nantes Atlantique de former de futurs professionnels qui devront prendre en compte cette nouvelle donne de circularité et de réemploi. Le partenariat nous donne la possibilité de développer des méthodes, des outils et de sortir de la théorie pour développer des prototypes. L’atelier démontre que cette contrainte, bien loin d’être une limitation, est source de créativité et de confort, et d’une certaine esthétique. C’est en mettant le design au diapason de la circularité que nous réussirons à aller vers une "sobriété heureuse" (chère à Pierre Rahbi - NDLR) porteuse de vrais changements sociétaux positifs pour la planète et la société ».

© Artibat - Florent Orsoni, directeur de la prospective à l’École de Design de Nantes

Une feuille de route écocirculaire 

Envisager toute la potentialité des déchets, telle constituait la feuille de route de ces étudiants encadrés par l’équipe pédagogique de l’école – Lydie Morand, responsable pédagogique du cycle bachelor Architecture intérieure et Anaïs Jacquard, responsable pédagogique du cycle master City desig – et accompagnés par Gwendal Le Bihan, architecte designer et Emmanuel Alouche, expert en design circulaire et intervenant à L’École de Design Nantes Atlantique.

Les équipes ont ainsi planché sur la nature des matériaux, leur transformation vers de nouveaux usages pour proposer des concepts à l’échelle 1 autour de thématiques imposées. Et les projets, en cours de gestation, sont tout à la fois techniques et surprenants : luminaires fabriqués avec des résidus de fenêtres, tables multifonctions conçues avec des chutes de bois et de tissus, assises modulables avec seulement deux matériaux, jeux d’extérieurs ou encore tables de chantier… Enfin, la boucle sera bouclée puisque ces réalisations seront cédées, post Salon, et transformées pour une nouvelle existence fonctionnelle dans un nouvel environnement.

"Sortir de l’entre-soi, innover, inventer, susciter, surprendre"…

… Autant de maîtres mots qui ont poussé les organisateurs à se tourner vers ceux qui savent détourner, réinventer et bousculer les codes et usages d’origine. Ainsi, en partenariat avec des distributeurs, industriels,  entrepreneurs, premiers mécènes et véritables parties prenantes de cette opération, les organisateurs d’Artibat ont pu récupérer des matériaux non réutilisables pour la construction (bois, revêtements de sol, verre, tuyaux PVC, tissus de protection solaire, profilés, sanitaires usagés…) et leur imaginer une seconde vie pour une autre filière. 

Photos ouverture (de g. à dr.) : © elumatec / © KSF / © Horizal