Batimat 2019, en demi-teinte
Comme à chaque édition, l’heure du bilan est de rigueur, entre chiffres, fréquentation, ambiance générale et nouveautés.
Si ce crû 2019 s’est appauvri en termes d’exposants pour Batimat – 90 en moins par rapport à l’édition 2017 et dû en grande partie à la désaffection d’un Parc des expositions situé à Villepinte – les rencontres sur les stands ou dans les allées sont restées qualitatives, à l’image des entreprises et industriels du second oeuvre présents du 4 au 8 novembre dernier, mais qui n’ont pas toujours trouvé leur public.
Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment, le reconnaît, « Batimat a mobilisé moins d’exposants cette année au contraire d’Ideobain dans le hall voisin », et concède « une journée noire le jeudi 7 novembre avec 500 km d’embouteillage au Nord-Est de l’agglomération parisienne, dissuasif pour les visiteurs ». Pour autant, quatre ministres se sont déplacés au cours de la semaine sur le Salon : Julien Denormandie, ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, chargé de la Ville et du Logement ; Emmanuelle Wargon, secrétaire d’état auprès de la ministre de la Transition Écologique et Solidaire ; Brune Poirson, secrétaire d’état auprès de la ministre de la Transition Écologique et Solidaire et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’état auprès du ministre de L’Économie et des Finances.
À l’épreuve des défis attendus en matière de transition et performance énergétique, les innovations se sont imposées aux côtés d’un riche programme de conférences au contenu plébiscité par un visitorat de professionnels avertis. Dans cette concentration de connaissances et d’expertises, les avis étaient parfois tranchés et pour certains, la pertinence d’une prochaine édition reconsidérée Porte de Versailles…