S1 : Les verres à couches indispensables

S1 : Les verres à couches indispensables

Isolation thermique et contrôle solaire Mais qu’apportent les couches au verre ? Elles permettent, selon leur composition, d’assurer aux vitrages




verre-menuiserie.com_images_verre3-215.jpg" alt="verre3-215.jpg" title="verre3-215.jpg" style="margin: 5px; float: left" height="231" width="153" />des fonctions d’isolation thermique et de contrôle solaire. Les couches peuvent être à faible émissivité, contrôle solaire ou les deux. Elles modifient le comportement du verre vis-à-vis des rayonnements solaires. Les couches faiblement émissives limitent le transfert de chaleur rayonnante. « Lorsqu’un rayon solaire frappe un vitrage, une partie de l’énergie solaire est transmise directement, une partie est immédiatement réfléchie et une partie est absorbée par le vitrage, convertie sous forme de chaleur et réémise par rayonnement vers l’intérieur et l’extérieur. C’est l’émissivité », explique Olivier Cifani, responsable grands comptes chez Interpane. L’émissivité est une caractéristique de surface des corps, celle des vitrages à couches est faible. Aujourd’hui, le dépôt de couches a permis d’obtenir des facteurs d’émissivité du verre très bas. L’émissivité normale d’un verre est égale à 0,89. Et en règle générale, les couches dures donnent une émissivité à la surface du verre variant de 0,10 à 0,20. De leur côté, les couches tendres permettent d’obtenir une émissivité inférieure à 0,10. C’est ce qu’on appelle les verres faiblement émissifs ou low-E.

Un facteur de sélectivité

Les bénéfices de ces vitrages super-isolants sont connus : ils permettent une diminution de 60 % des déperditions d’énergie et une suppression de la paroi froide le long des vitres. L’application inverse est également possible : diminuer jusqu’à 80 % de la chaleur solaire entrante, tout en conservant à la vitre toutes ses qualités de transparence. Les vitrages seront donc sélectionnés entre ceux qui maximisent la transmission des rayons solaires et qui permettent de réduire les coûts de chauffage et ceux qui minimisent cette transmission de manière à réduire les coûts de climatisation. En outre, ces dernières années, les verres à couches ont fait des progrès en matière de facteur solaire et de transmission lumineuse. « C’est une grande évolution. Les couches magnétron permettent d’obtenir les meilleurs facteurs de sélectivité », souligne Nelly Philipponnat. Le facteur de sélectivité est le rapport entre la transmission lumineuse et le facteur solaire. Aujourd’hui, les architectes veulent de la lumière et de la protection solaire, réglementation thermique oblige. Les verres à couches tendres donnent le résultat idéal, un rapport de 2 entre la transmission lumineuse et le facteur solaire.

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Une classification européenne pour les verres à couches 

Une classification européenne (EN 1096.1) permet de connaître l'utilisation de ces différents verres à couches :

•  couche A : couche utilisable en extérieur

•  couche B : couche uniquement vers l'intérieur (face 2 en simple vitrage, 2, 3 ou 4 en vitrage isolant)

•  couche C : couche uniquement en vitrage isolant en face 2 ou 3, transportable en feuille simple

•  couche D : couche uniquement envitrage isolant en face 2 ou 3 et pour fabrication immédiate

•  couche S : couche en face 1 et 2 (anti-reflet)

Ils sont classés selon leur mode de fabrication, leurs propriétés physiques, leurs caratéristiques lumineuses et énergétiques.

 

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