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FÉVRIER - MARS 2025 | V&MA 317 | www.verre-menuiserie.com 30 Actualités | Point de vue Chez DSI, éditeur de logiciels dédiés à la menuiserie extérieure, Nicolas de Mol, di- recteur général, assure « utiliser l’IA dans les outils de développement pour gagner du temps et débloquer certains problèmes, mais de manière très raisonnée ». Pour autant, «  à court terme, nous n’avons pas de projet IA concernant Chacal », indique-t-il. Définir les cas d’usage «  L’IA est un sujet encore récent, très peu démocratisé dans notre secteur menuiserie, store, fermeture. Mais c’est bien sûr un sujet d’innovation que nous étudions, les équipes de notre service produit restent en veille sur son avancée et ses applications potentielles pour nos clients  », affirme Fabrice Guérin, directeur marketing- communication et RSE du Groupe Elcia. «  En interne, nous avons commencé à déployer des tests. L’IA pourrait par exemple faire gagner du temps à nos formateurs ProDevis dans la rédaction de leurs compte-rendu, ou encore proposer des premières maquettes aux personnes qui conçoivent des présentations ou des documents », souligne-t-il. Avant d’adopter l’IA, il semble que les industriels de la menuiserie doivent se préparer. Ainsi, témoigne Benjamin Bénabès, directeur data et systèmes d’information d’Atlantem : « Nous avons lancé un programme de data groupe depuis deux ans pour sécuriser notre gestion patrimoniale de la donnée, c’est un prérequis à toute stratégie IA. À date, nous mettons en place une plateforme technique de pilotage et gouvernance de la donnée, sur laquelle nous devons connecter l’ensemble du système d’information d’Atlantem pour structurer la donnée, la traiter et la mettre à disposition des métiers ». L’IA a besoin d’être alimentée et les cas d’usage exigent des données propres et sécurisées. Pour Grégoire Cauvin, fondateur de Mesureo, et créateur de solutions d’IA appliquées à la menuiserie extérieure et protection solaire, «  les industriels commencent à déployer l’IA dans leur organisation, mais ils ont besoin d’être accompagnés lors d’une phase de préanalyse afin de comprendre les points de contraction et de frictionet de définir des cas d’usages ». Il cite en exemple la saisie et l’enregistrement Comment envisagez-vous l’IA chez Guardian Glass ? L’intelligence artificielle générative émerge et évolue rapidement, et les perspectives continueront de se transformer. En tant que collaborateurs de Guardian Glass, nous sommes encouragés à adopter le changement de manière durable. Nous sommes incités à rechercher des opportunités pour approfondir nos connaissances et mettre en œuvre des cas d’usage créateurs de valeur dès qu’ils se présentent. Y a-t-il des projets en cours ? Guardian Glass travaille avec une priorité : comprendre les technologies disponibles, faire progresser nos solutions éprouvées et renforcer nos pratiques de sécurité. Nous développons actuellement un nouvel outil d’IA générative, "Technical Co-pilot", conçu pour faciliter la navigation dans les aspects techniques du verre. Cet outil sera intégré à notre site web. Technical Co-pilot a pour objectif d’offrir à nos clients une interface de discussion (chat) simple et intuitive, dédiée au processus de fabrication du verre. Il permettra d’identifier la meilleure configuration pour un projet et de recommander des solutions répondant à leurs besoins. Quelle est la valeur ajoutée de Technical Co-pilot ? En centralisant l’ensemble de nos connaissances du verre en un seul endroit, Technical Co-pilot répondra efficacement aux questions des clients, son utilisation se voulant très simple ; sa valeur ajoutée est de réduire le temps de réponse à leurs questions et de permettre des discussions adaptées à un contexte et des contraintes spécifiques. Karthik Ramasamy , Chief Analytics chez Guardian Glass ©GuardianGlass questions à 3

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