VMA 313

MAI - JUIN 2024 | V&MA 313 | www.verre-menuiserie.com 26 Actualités Afin de créer des connaissances et de mieux les partager, la direction de la Recherche et du Développement du CSTB est devenue la direction de Recherche et de l’Innovation. C’est elle qui transfèrera les connaissances à l’ensemble de la filière du bâtiment. Nommé tout récemment au poste de directeur de la Recherche et de l’Innovation du CSTB, Julien Hans et ses collaborateurs pourront s’appuyer sur le projet QSE, destiné à livrer des indicateurs de confort transversaux mesurés à la fin des chantiers. Ils permettront de dire si oui ou non, l’on considère que ce bâtiment est dans une logique de confort transversal enmesurant l’acoustique, l’éclairage, la qualité de l’air et la thermique. « Concernant le sujet de la rénovation, impossible pour nous de ne pas mentionner la Base de données nationale des bâtiments, parce que pour traiter le parc existant, il nous faut être dans la cible bâtiment par bâtiment et capable de développer des stratégies en ciblant parfaitement les ouvrages qui doivent être rénovés », a souligné Julien Hans. La matinée s’est poursuivie autour de trois présentations : “Confort thermique d’été : de la physiologie à l’indicateur réglementaire”, “Entre inconfort et risque sanitaire : quelle vulnérabilité des logements aux futures vagues de chaleur ?” et “Modéliser les ilots de chaleur urbains pour accompagner l’adaptation du cadre urbain”. Une table ronde s’est ensuite déroulée sur le thème : “S’adapter aux vagues de chaleur : des stratégies individuelles et collectives”. L’intervention d’un grand témoin, Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement (EHESS/CNRS) s’est produite juste avant le déjeuner. Avoir une meilleure connaissance de la vulnérabilité des biens L’après-midi a permis de dresser un état des lieux des connaissances et de la recherche autour d’autres sujets fondamentaux s’agissant de l’adaptation au changement climatique et ses conséquences : “La Prospective comme outil d’adaptation”, “La qualité de l’air intérieur en 2050”, “Le retrait- gonflement des sols argileux”, “Le risque vent extrême en zones cycloniques françaises”. Une table ronde dédiée à “L’estimation des besoins et coûts de l’action comme de l’inaction” a ponctué les travaux. Étienne Crépon a conclu : « Le changement climatique est désormais incontournable. Face à cette évolution majeure, nous ne pourrons plus, dans nos travaux quotidiens, ne pas intégrer d’une manière ou d’une autre, chacun à notre niveau, qu’il va falloir transformer les conditions de vie de nos concitoyens et que nous devons en tenir compte. L’un de nos objectifs est ainsi de permettre aux acteurs d’avoir une parfaite connaissance de la vulnérabilité de leurs biens et de la pérennité de leurs performances notamment, face aux futurs aléas. De sorte qu’ils puissent disposer des informations nécessaires pour adapter, en conséquence, leurs manières de concevoir, rénover, construire ou exploiter les villes et les bâtiments. Nous devons changer de paradigme ». J.L.C. La table ronde de la matinée avait pour thème “S’adapter aux vagues de chaleur : des stratégies individuelles et collectives”. Plusieurs intervenants ont partagé leurs connaissance, avec (de g. à dr.) : Hakim Hamadou , Ademe ; Valérie Pernelet-Joly , Agence nationale de santé publique ; Lydie Laigle , CSTB et Baptiste Roux-dit-Riche , animateur Prenant l’image d’une montagne à gravir, Julien Hans , le directeur de la Recherche et de l’Innovation du CSTB a résumé les travaux à mettre en œuvre entre chercheurs et professionnels de la construction pour éviter le pire face au réchauffement climatique ©ManzaStudio ©ManzaStudio

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