VMA 311
FÉVRIER 2024 | V&MA 311 | www.verre-menuiserie.com Dossier | Verre 79 Les réglementations RT, puis RE ont déjà entraîné de nombreuses innovations. « Chez CEKAL, on voit surtout que l’optimisation de la performance des vitrages isolants est due à deux phénomènes : l’introduction duwarmedge, pour une part. Et les taux de remplissage de gaz que les fabricantsmettent entre les lames de verre. La majorité des vitrages isolants que nous certifions aujourd’hui ont un taux de gaz argon de 90 % », souligne Nelly Philipponnat. Les différentes perceptions de l’espaceurwarmedge Avant d’être inséré dans une fenêtre, l’espaceur warmedge doit présenter plusieurs caractéris- tiques qualifiantes en tant que produit, telles que l’esthétique, la durabilité, l’étanchéité, la résis- tance au vent et aux variations de température. Et, bien entendu, il doit prouver son efficacité en faveur de l’isolation thermique. Mais il doit aussi être pratique à manipuler et à mettre en œuvre pour accompagner la productivité des industriels de la menuiserie. « Le fabricant de vitrages isolants a ses propres préoccupations. Toute la journée, il surveille la vitesse et la qualité de production, les livraisons, etc. En général, il a peu de temps pour fabriquer ses vitrages : en trois jours, il faut que ce soit livré. Cela va très, très vite. Il a aussi une relation particulière avec son gammiste, surtout s’il utilise le PVCparce que c’est toujours un petit peu compliqué. Plus les machines sont complexes, plus la relation entre les deux acteurs est forte…Alors que le fabricant de vitrage pourrait éventuellement changer plus facilement de fournisseur. Il n’aura pas de mal à trouver un 4-16-4 chez untel ou untel », explique BjörnKluth, directeur des ventes et marketing France de Swisspacer, filiale de Saint-Gobain. L’attention portée à la technicité des espaceurs diffère aussi en fonction de la taille des fabricants de menuiserie. « Les plus petits ont souvent pour préoccupation principale d’obtenir un vitrage pour fermer leur fenêtre, puis la vendre. Les artisans et leurs clients veulent en effet disposer d’unemenuiserie finie. La plupart d’entre euxne recherchent pas forcément laperformance. Ils commandent un warm edge générique. Ils auront du Swisspacer si jamais quelqu’un leur en livre : il n’y a pas une grosse distinction entre Swisspacer et un autrewarmedge. Si un produit est plus répandu que ses concurrents, c’est celui-là qui est livré », renseigne Björn Kluth. En revanche, les bureaux d’études des gros faiseurs savent très précisément quelles sont les performances des espaceurs : ils recherchent le produit qui correspond à leurs attentes. Tant que les gammes sont existantes, il n’y a pas forcément besoin de les redéfinir. Mais si elles changent ou évoluent, il devient nécessaire d’en redéterminer les performances. « Et c’est là que l’on commence à intégrer Swisspacer. Mais la difficulté est que, souvent, les fabricants de menuiseries ont plusieurs fournisseurs. Avant de faire unemodification de conception, les bureaux d’études doivent s’assurer que le nouveau produit est bien disponible chez tous les fournisseurs. Dans la régionGrandOuest, cela fonctionne bien », constate Björn Kluth. Quatre tendances fortes attendues par les industriels du vitrage isolant Directeur de la gestion de produits chez le fabricant finlandais Glaston, Uwe Risle distingue quatre grandes tendances attendues par les fabricants de vitrages isolants : Conçu par l’agence d’architectes Kohn Pedersen Fox Associates, le gratte-ciel new-yorkais One Vanderbilt est équipé des intercalaires Super Spacer® d’Edgetech, épousant les contraintes architecturales tout en souplesse et fiabilité Photo Michael Young ©Swisspacer Swisspacer a décliné une gamme de 17 couleurs pour accorder ses espaceurs aux menuiseries et en soigner l’esthétique
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