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Actualités Construction & Promotion immobilière FÉVRIER 2024 | V&MA 311 | www.verre-menuiserie.com 33 lever les freins à la rénovation énergétique, les attentes sont connues. D’autant, pointe cette fédération, que la crise du logement menace le secteur immobilier avec « 887 défaillances d’agences en 2023, un chiffre qui pourrait atteindre 1 400 cette année. Derrière ces chiffres, ce sont des emplois détruits, et l’industrie du logement, pourtant largement utile aux finances de l’État, qui vacille  ». Au 1 er janvier 2023, la France hors Mayotte comptait 37,8 millions de logements (soit 3,4 millions de plus qu’en 2013), dont 82,1 % sont des résidences principales et 55,1 % des logements individuels selon l’Insee. L’évolution du parc dépend à la fois de la construction neuve et de la transformation de locaux non résidentiels en logements. Ces dernières années, en France – hors Mayotte – la part de résidences principales diminuent alors que la part des résidences secondaires et de logements occasionnels augmente (passant de 9,5 % en 2011 à 9,9 % en 2023). Les logements vacants sont passés de 6,4 % en 2007 à 8,1 % en 2018 et se stabilisent depuis, autour de 8,2 % en 2023, soit 3,1 millions. Depuis 1990, indique l’Insee, le nombre de logements vacants a aug- menté de près de 1,2 million, soit une hausse de 60 %. Cette augmentation intervient essentiel- lement à partir de 2005 et atteint depuis 2,5 % en moyenne par an. Le nombre de logements vacants augmente ainsi 2,3 fois plus vite que le nombre total de logements entre 2005 et 2023. La vacance est en hausse dans presque tous les départements, à l’exception de ceux de Corse et de l’Hérault. La part de logement vacant est plus forte dans les espaces moins denses en population. ©Ametis –Photographe :RégisDomergue –Architecte :Jean-LucMartineauAAA–ProfilsSystèmes Les Français et la propriété Les résultats du Baromètre Logement Procivis-Harris Interactive, "Logement, les Français et l’État peuvent-ils s’entendre ?" publiés en novembre 2023, s’intéressent cette année à l’avenir de l’accession à la propriété et au niveau d’engagement dans la rénovation énergétique des logements. Ils montrent l’attachement des Français à la propriété : il s’agit d’un objectif important (61 %), voire prioritaire pour ceux qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale. Surtout chez les jeunes de 18-34 ans (+ 80 %) qui semblent d’ailleurs plus ouverts à des modalités particulières d’accession à la propriété. Pour ¾des répondants, la maison individuelle représente le logement idéal. Entre le neuf et l’ancien, les Français restent assez partagés. 46 % souhaiteraient acheter dans le neuf. Or, estime le président de Procivis, Yannick Borde : «  l’État prend le contrepied des Français. Ceux-ci aspirent manifestement à devenir propriétaire d’une maison neuve dans un environnement pas trop dense ; on leur répond qu’il serait préférable de louer un appartement ancien (mais rénové) dans une métropole  ». Concernant la rénovation énergétique, les propriétaires bailleurs ont assez bien conscience de la nécessité de projeter des travaux d’amélioration (59 %) et ce chiffre progresse de 4 points par rapport à l’an dernier, mais nombreux sont ceux qui pensent qu’ils vont devoir retirer leur logement de la location (45 %). Et 2 ∕ 3 des propriétaires ayant engagés des travaux ou pensant le faire, indiquent que les aides publiques les y ont incité. Enfin, 45 % déclarent ne pas savoir quelle est la classe énergétique de leur logement, ce qui révèle une certaine méconnaissance du sujet. Habitat individuel réalisé avec les menuiseries Profils Systèmes ©ProfilsSystèmes ©Ametis –Photographe :RégisDomergue –Architecte :Jean-LucMartineauAAA–ProfilsSystèmes