VMA 304
31 DÉCEMBRE 2022 / V&MA 304 / www.verre-menuiserie.com animaliers les plus visités de France. L’industriel a également pensé le projet Magmaa de food hall à Nantes, qui donne la part belle à un espace de res- tauration en phase avec l’archi- tecture industrielle d’antan. En mai 2021, l’entreprise a égale- ment œuvré au projet Utopia consistant en la construction à Bruz, dans la périphérie ren- naise, d’une verrière traver- sante et de jardins privatifs en attique de près de 1 000 m² en R+4 d’un immeuble d’habitation collectif. Chaque année, CMF façonne pas moins de 25 projets de serres urbaines partout en France. Son bureau d’études fort de 25 collaborateurs n’est pas étranger à un palmarès qui promet de largement s’étoffer dans les mois à venir. Recherche de l’esthétique Car la tendance n’est pas prête de s’inverser. D’autant que la recherche esthétique n’est pas en reste. C’est ce que constate Verrissima, le leader français du verre décoratif pour l’habitat et l’industrie. L’industriel lorrain qui s’est emparé il y a plus de dix ans déjà de la technologie de l’impressionnumériqueapplique son savoir-faire sur des portes d’entrée, des crédences de cui- sine, des cloisons de bureaux ou encore des murs-rideaux. Mais aussi, et c’est une tendance nou- la vitesse du vent et le soleil, afin de créer des zones de confort les plus adaptées à leur environne- ment climatique. Sur un bâtiment bioclimatique, nous veillons notam- ment à la bonne exposition des ouvrants, ce qui diffère des serres de culture où nous recherchons davantage lacirculationd’air.Nous travaillons ainsi les échanges ther- miques extérieur/intérieur en fonction de l’usage » . Surfant sur la vague de l’urban farming, l’entreprise a ainsi travaillé conjointement avec Nantes Métropole Habitat sur le projet Symbiose, consistant en la réha- bilitation d’un immeuble HLM en R+5. Afin d’améliorer le quoti- dien des habitants, le bailleur social adécidédecréerune serre urbaine sur la zone de la toiture terrasse. Baptisée Symbiose, l’opération conçue selon les prin- cipes de la gestion climatique, développe une double fonction : la plantation de légumes et de plantes potagères destinées à la consommation locale d’une part, et la récupération de chaleur pour alimenter une pompe à chaleur pour fournir 60 % des besoins en eau chaude sanitaire des locataires, d’autrepart. Livré en septembre dernier, l’ouvrage réhabilité coiffé de sa nouvelle structure verrière, part de l’idée que les habitants trouvent un moyen en ville de s’imprégner du retour à la terre. « Les confine- ments engendrés par l’épidémie ont poussé à un regain d’intérêt pour les espaces végétaux » , poursuitGérardLaurans. « Créer des espaces de vie et de culture qui enplus permettent de créer de l'énergie est donc la consé- quence la plus directe de ces changements de perception de l’espace urbain » . Avant le projet Symbiose, CMF avait déjà tapé forten2020 avec la conception en Eco Klima de la serre tropi- cale du ZooParc de Beauval, et s'apprête d’ici quelques mois à débuter une nouvelle tranche de travaux sur l’un des sites velle, sur des verrières. Sur ce segment particulier, Verrissima est souvent appelé sur des chan- tiers de dépose et de remplace- ment de verrières existantes. La demande porte globalement sur des vitrages à facteur thermique plus épais où des calculs de poids sont nécessaires pour ne pas surcharger la structure porteuse existante. Isolation acoustique, protectiondesbiensetprotection despersonnes:telestletriptyque que doit désormais combiner un vitrage en verrière. Faire des produits plus légers tout en restant avec de meilleurs coeffi- cients d’isolation est donc ten- dance. Mais les choses bougent et la technicité des verres doit aussi faire place désormais à la recherche de l’esthétique, laquelle était jusqu’ici réservée au domaine du vitrail. L’impres- sion numérique a changé la donne. « Lors du dernier Batimat, nous avons été approchés pour travailler sur un projet d’ampleur surunevasteverrièreàhabilleravec des verres imprimés numérique- ment » , indique Patrick Gross, directeur général de Verrissima. « Aujourd’hui, l’effet esthétique touche tous les verres, avec une recherche permanente d'éléments en impression numérique à partir dedécors imaginéspardes cabinets d’architectes » . L’industriel fait appelauxdeuxtechniquesactuel- lementdisponibles sur lemarché, à savoir l’impression digitale avec des machines SwissQprint, mais aussi l’impression céra- mique, laquelle est assurée sur son site d’Agen. Dans l’habitat, Verrissima est principalement présentesur le segment des ver- rières dites d’intérieur ou de séparation. Unemodequi prend de l’ampleur et qui est suivie par de plus en plus d’acteurs du secteur. C’est notamment le cas chez Alupréférence qui propose une large gamme de verrières desti- nées à l’habitat, que ce soit pour la douche, la cuisine, la salle à manger ou encore le salon. Plus proche de la cloison vitrée que de la verrière proprement dite, elle joue toutefois sur la même offre de confort : apporter de la lumière et de la transparence en décloisonnant les espaces intérieurs. Maximiser le confort en somme. L’entreprise borde- laise propose ainsi des verrières avec porte fixe ou coulissante, en versiontotalementvitréeouavec soubassement plein. Fabriquées sur mesure, elles sont préassem- blées en usine (châssis assemblé avec vitrage et plats posés, dor- mant prépercé) et sont disponi- blesendeuxteintesnoiroublanc. Elles présentent aussi un vitrage clair personnalisable dans diffé- rentes finitions : maille armée, master, dépoli ou miroir. S.C. Les verrières d’intérieur proches de la cloison de séparation sont aussi une tendance du marché du verre.Alupréférence propose ainsi une large gamme de produits pour l’habitat résidentiel Le spécialiste émérite du verre décoratif Verrissima peut sublimer des espaces vitrés extérieurs grâce à un large panel de coloris, mais aussi grâce aux technologies de l’impression numérique ©Alupréférence ©Verrissima
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