VMA 301

La miroiterie en France : qui fait quoi ? La miroiterie se compose de trois secteurs d’activité : la fabrication du verre, sa transformation en différents produits verriers et la pose de vitrage sur chantier. Voici à travers quelques portraits, de la TPE à la PME, le visage de la miroiterie, ses enjeux, problématiques et perspectives. ©Diffuver Pour la façade géométrique du Cube Vert (siège d’Euronews à Lyon), conçu par les architectes Jakob + MacFarlane, Diffuver a transformé 2 000 m² de verres isolants fabriqués sur son site en Loire pour la rénovation et la répa- ration» , détaille-t-il. Lemiroitier intervient sur des produits complexes, par exemple pour équiper une marquise de vitrage feuilleté spécifique ou de vitrage armé… • Le groupe Capel : vitrage isolant, cloison, vente La Miroiterie Capel à Agen (une dizaine de salariés) spé- cialisée dans la production de cloisons, vient de se rappro- cher de Drôme Vitrage (point de vente) et Ardèche Vitrage (vitrage isolant). • Miroiterie Maillot, le simple vitrage et les produits complexes Seul dans son entreprise à Bernadets (64), Bernard Maillot gère son activité de découpe, transformation et installation de produits verriers. « Je réalise principalement mon chiffre d’affaires avec la four- niture de produits aux menui- siers et serruriers, peintres, carreleurs, plombiers, avec des éléments comme des parois de douche, des miroirs sur mesure et du simple vitrage 30 MAI - JUIN 2022 / V&MA 301 / www.verre-menuiserie.com Ardèche Vitrage – Groupe Capel Drôme Vitrage – Groupe Capel « Avec ces trois TPE, nous dispo- sons d’une structure souple et adaptable : les deux plus gros clients d’Ardèche Vitrage nous ont choisi pour la proximité, la réactivité et le service » , déclare Éric Mercier, directeur associé du groupe Capel (21 salariés). « Les enjeux autour du vitrage isolant vont se complexifier, les normes évoluent, les architectes et les bureaux d’études font part de nouveaux besoins » , poursuit-il. Un marché pour l’instant florissant. Malgré le contexte et les mouvements des prix qui brouillent la séré- nité de ce dirigeant. « Nous nous attendons à un coup d’arrêt, mais quand ?Nous som- mes coincés entre les fournis- seurs de matières premières et les menuisiers qui nous consul- tent sur les tarifs ; aujourd’hui, un devis n’a qu’une semaine de validité, nous devons gérer au quotidien » , s’inquiète-t-il. Car des projets pourraient ne pas aboutir, compte tenu de l’inflation. Pour autant, le diri- geant projette d’investir pour franchir un nouveau cap. ©GroupeCapel

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