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matériaux confondus, et hors fenêtres de toit) s’est contracté de 10 % en volume en 2020, il devrait rebondir d’un peu plus de 20 % sur l’ensemble de l’année 2021, à environ 11 millions d’unités, selon l’enquête publiée fin 2021 par MSI Reports. La demande L a fenêtre en France ne connait pas la crise. « Le rebond en 2021 est exception- nel » , déclare Olivier Simonin, responsable marke- ting produit de K•Line. Si le marché français des fenêtres (tous secteurs clients et tous provient de tous les marchés de l’habitat : la rénovation, le neuf, les maisons individuelles comme le logement collectif. « Nous remarquons une hausse de près de 30 % des commandes en rénovation comme en neuf chez Préfal et 20% chez Bieber » , témoigne Flamine Andrade, directrice de la communication du groupe HPG. Certes, « l’acti- vité est boostée par le résidentiel, le marché du tertiaire est plus calme » , modère Skander Matti, chef de marché Schüco, mais dans l’ensemble, les projections sont optimistes. Globalement, poursuit Flamine Andrade, 62 JANVIER - FÉVRIER 2022 / V&MA 299 / www.verre-menuiserie.com Quand la fenêtre joue l’ouverture Avec un marché qui explose mais fait face aux tendances inflationnistes qui freinent la production, la fenêtre pourrait sembler victime de son succès. Le produit – sur fond de crise – se renouvelle assez peu, sauf à améliorer ses performances en matière d’isolation et à faire davantage place à l’esthétique et aux fonctionnalités d’usage… En 2022, la fenêtre en France devient objet de décoration, se connecte et ventile l’air intérieur. ©Schüco Fenêtre Schüco KG.AWS. RC2 Alors que les carnets de commande ne désemplissent pas, les difficultés d’approvisionnement persistent et les prix flambent. Jusqu’à quand ? Unmarché bousculé par le contextemondial