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nous sommes au contact de nombreux polluants physiques (micro-particules, poils…), biologiques (acariens, pollens, bactéries…) et chimiques (formaldéhyde, colles, pein- tures…) nuisibles à la santé H ors période de confine- ment, nous passons en moyenne entre 70 et 90 % de notre temps dans des espaces clos. Que nous soyons à domicile ou sur notre lieu de travail ou d’enseignement, humaine. Leur présence dans notre environnement suscite des enjeux sanitaires et écono- miques importants. En France, l’asthme frappe 3,5 millions de personnes et les insuffisances respiratoires graves en tou- Selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) du CSTB, les Français perdent en moyenne neuf mois d’espérance de vie à cause d’une mauvaise qualité d’air intérieur. Un seul remède : aérer. De nombreuses solutions intelligentes émergent… Qualité de l’air intérieur dans les bâtiments : un enjeu sanitaire et économique majeur Schüco automatise ses ouvrants avec Loxone : les fenêtres et portes coulissantes Schüco TipTronic SimplySmart s’ouvrent, s’arrêtent, s’inclinent ou se ferment automatiquement pour améliorer la qualité de l'air. Grâce au logiciel de configuration Loxone Config, l'intégration s’effectue par simple pression sur un bouton. Une fois réalisée, les gestionnaires de bâtiments et les clients reçoivent, sur demande, un retour d'informations sur les largeurs d'ouverture et les statuts de verrouillage de leurs fenêtres Schüco Crédit Photo :Schüco InternationalK Marché I Enquête V&MA n° 292 78 I DÉCEMBRE 2020 - JANVIER 2021 I www.verre-menuiserie.com Les bâtiments rénovés sont mieux isolés, mais aussi plus étanches à l’air qu’auparavant. L’air intérieur y est souvent très pollué. Les fabricants de fenêtres développent à juste titre, d’innovantes solutions automatisées d’aération chent 50 000, selon le minis- tère de l’Écologie. En 2014, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimenta- tion, de l'environnement et du travail (ANSES) a estimé que la pollution de l’air intérieur entraînerait, chaque année, la mort de près de 20 000 Français par cancers du rein, leucémies, cancers du pou- mon, intoxication au monoxyde de carbone, maladies cardio- vasculaires… pour un coût global estimé à 38 Md € . Créé en 2001, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) mène régulièrement des campagnes de mesures de l’air dans les bâtiments. Verdict : 10 % des logements français sont multipollués. « On y trouve tous les produits que l’on recherche – gazeux ou particulaires – avec des concen- trations fortes » , remarquait Corinne Mandin, cheffe de divi- sion au CSTB et responsable de l’OQAI, lors d’un colloque organisé le 8 octobre dernier sur la qualité de l’air. Et si 40 % des logements sont peu pollués, à tel point que les enquêteurs ont du mal à y dénicher des pol- luants, 50 % sont monopollués avec un polluant majeur. 50 % DES DÉBITS AUX BOUCHES D’AIR SONT NON CONFORMES Mais les agents polluants évo- luent. En 2001, les Composés Organiques Volatils (COV) étaient très présents, tout comme les substances chlorées et les solvants (benzène, éthylben- zène…). Aujourd’hui, ils recu- lent. Des mesures récentes

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