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leur permettant de garder la maîtrise de leurs données, contrairement aux autres solu- tions concurrentes qui en pré- servent la mainmise » , résume le dirigeant de DSI. Encore fal- lait-il cerner l’attente fine du marché qui a elle aussi évolué. Il y 20 ou 30 ans, les commer- ciaux étaient de véritables tech- niciens qui maîtrisaient jusqu’au bout des ongles leurs catalogues techniques. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. « Nous avons affaire à des commerciaux qui ont besoin d’outils de chiffrage très simples, faciles d’accès et pas trop techniques. Nous formons nos clients à Chacal Express pour qu’ils soient en mesure de réali- ser leurs paramétrages eux- mêmes » , relève Nicolas DeMol. accessible aux menuisiers sans formation en développement informatique. « Cela reste l’une de nos principales caractéris- tiques aujourd’hui. L’accessi- bilité de Chacal permet à une entreprise de rentrer ses nou- veaux produits dans le système sans maîtriser le code informa- tique, quel que soit le langage : Visual Basic, VB.NET, Pascal, Python… Il suffit juste de connaître sa gamme et les menuiseries que l’on fabrique. À l’inverse, pratiquement tous nos confrères imaginent des logiciels programmables, ce qui oblige les industriels à connaître à la fois la menuiserie et la programmation informatique de façon à implémenter les nou- veaux produits dans le logiciel » , précise Nicolas De Mol. Dans les faits, les fabricants de menuiseries sont peu familia- risés avec la programmation. C’est la raison pour laquelle les CONCEVOIR UN OUTIL ACCESSIBLE AUX FABRICANTS DE MENUISERIES NON INFORMATICIENS La première version de Chacal, développée par DSI sous le système d’exploitation DOS de Microsoft, est bien accueillie : le marché est très ouvert et les concurrents très peu nombreux. «Mais quandMicrosoftWindows a fait son apparition, au début des années 1990, nous avons vu éclore de nouveaux concur- rents qui ont lancé sur lemarché leurs propres solutions logi- cielles sous Windows, consti- tuant pour nous un véritable défi » , évoque Nicolas De Mol. À l’époque, Daniel De Mol et son équipe écartent la possi- bilité de reconvertir la version DOS de Chacal pour en faire un simple copier-coller sous Windows. « Nous avons pré- servé tout ce qui était pertinent et décidé de changer tout ce qui ne l’était pas » , explique l'actuel dirigeant de DSI. En 1995, lorsque les dévelop- peurs de DSI commencent à écrire la version 21 (pour XXI e siècle) de Chacal, ils font le pari de développer une solution concurrents de DSI ont recours à des centaines de personnes alors que la société belge en emploie 15. « Leur logiciel n’é- tant pas accessible aux non informaticiens, nos concurrents ont un peu verrouillé les données et les industriels – leurs clients – sont obligés de passer par eux pour réaliser l’introduction de tous leurs paramètres. Certes, cela procure au client l’avan- tage de n’avoir à s’occuper de rien, mais il ne maîtrise rien : dès lors qu’il souhaite une modification ou ajouter un pro- duit à sa gamme, il est obligé de passer par son fournisseur logiciel. L’intégralité de nos clients souhaitent l’inverse : ils sont soucieux de maîtriser complètement leur processus et attendent une solution logi- cielle plus ouverte » , assure Nicolas De Mol. CHACAL EXPRESS : UN OUTIL DE CHIFFRAGE SIMPLE POUR LES COMMERCIAUX Plus récemment, DSI a reçu une demande massive du marché français pour créer un logiciel de chiffrage. C’est là l’origine du lancement de Chacal Express. « Celui-ci date de novembre 2019. Les fabricants français de fenêtres, lesquels constituent notre plus gros marché, nous ont demandé de développer une solution de chiffrage simple 41 Actualités l Focus V & MA n° 292 I DÉCEMBRE 2020 - JANVIER 2021 I Pour célébrer le lancement de Chacal iX, en 2010, DSI a rassemblé ses invités à l'Atomium de Bruxelles, célèbre monument construit à l'occasion de l'Exposition universelle de 1958 COMBIEN D’INSTALLATIONS DE LOGICIELS DSI A-T-ELLE RÉALISÉES ? Les chiffres de 2020 ne sont pas encore disponibles. Mais, en 2019, DSI disposait d’un total de 12 753 licences actives. La France en globalise environ 8 700 : c’est le plus gros marché de la société belge qui a aussi vendu 2 000 licences dans son pays d’origine. « Nous sommes bien positionnés sur les marchés scandinaves (Norvège, Suède, Danemark).Puisvient l’Amériquedu Nord. Actuellement, nous consta- tons que les pays du Maghreb sont en demande de solutions logicielles, même si cela porte sur une cen- taine de licences. Ce mouvement récent concerne tout le Nord de l’Afrique. Je n’en cerne pas bien les raisons. Je pense que certains logiciels, jusqu’alors très utilisés dans ces pays, ont disparu du mar- ché ou qu’ils ne se renouvellent plus du tout, ce qui pousse leurs utilisateurs à aller chercher de nouvelles solutions. Peut-être y a- t-il également une tendance struc- turelle à investir dans ces pays ? », s’interroge Nicolas De Mol. En 1983, DSI participe à son tout premier Salon, en présentant sa solution Chacal sous univers DOS de Microsoft. Les outils numériques de l’époque sont encore lourds à manipuler. Mais l’arrivée de l’IBM PC va tout changer…
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