VMA 290

V&MA n° 290 ACTUALITÉS | Face-à-face 32 | AOÛT - SEPTEMBRE 2020 | www.verre-menuiserie.com LE BONHEUR LABELLISÉ Confirmation que la tendance du bonheur au travail s’installe durablement dans le paysage professionnel, divers labels ré- compensent les sociétés pion- nières. Tour d’horizon. La Certification Happiness Elle démontre et garantit aux clients que l’organisation de l’entreprise met tout en œuvre pour les rendre heureux (et pas seulement satisfaits) et se décline pour les ressources humaines. Elle a déjà été dé- cernée à des entreprises de 3 à 70000 salariés en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Tous les secteurs d’activités sont concer- nés, publics ou privés, des petites entreprises aux multi- nationales en passant par les institutions publiques. Chaque année, elle décerne un Trèfle d’Or aux entreprises qui ont ob- tenu la "certification bonheur", soit pour leurs clients, soit pour leurs salariés, et qui se sont dis- tinguées par leur organisation ou leur management. Great place to work C’est en 1997, que le 1 er classe- ment mondial des 100 meil- leures entreprises "Great Place To Work" est publié aux États- Unis. Ce sera le cas en Europe en 2001, l’année suivante en France. Aujourd’hui, "Great Place To Work", dont le siège est basé à San Francisco (États-Unis), est présent dans près de 60 pays. Acteur de référence sur la quali- té de vie au travail, ses équipes d’experts accompagnent la transformation culturelle des sociétés, évaluent la percep- tion des collaborateurs et les pratiques, et proposent des so- lutions d’accompagnement sur mesure pour les aider à devenir et rester des "Great Places To Work". Objectif : nourrir durable- ment leur performance globale et l’épanouissement de leurs collaborateurs ! Label HappyAtWork Il est décerné par ChooseMy- Company qui recueille, analyse et publie des avis de salariés, clients, fournisseurs… Sa mis- sion est double ; tout d’abord, offrir au grand public des infor- mations authentiques leur per- mettant de mieux connaître les entreprises qui les intéressent. Ensuite, aider les entreprises à développer positivement leur réputation en améliorant leurs pratiques internes et en com- muniquant des informations réelles et factuelles. HappyTech Plus qu’un label, la HappyTech est un mouvement dont le but est de fédérer les acteurs qui mettent la technologie au ser- vice du bien-être en entreprise et de labelliser les startups, en- treprises et institutionnels qui apportent une valeur ajoutée dans ce domaine. Créée par la start up Comeet, elle essaime dans des pays où le marché du bien-être est développé : Amé- rique du Nord, Europe, Japon et Océanie. M.L. À la pointe de la Bretagne, mais aussi de l’engagement sociétal, le groupe Cadiou et ETI familiale dé- veloppe des solutions de portails toujours plus innovantes, mais aussi la qualité de vie de ses plus de 400 collaborateurs, axe priori- taire de la stratégie d’entreprise. « Le groupe a d’ailleurs créé deux postes – une animatrice RSE, Qualité et Hygiène ainsi qu’une chargée de mission Qualité de vie au travail – illustrant une politique de ressources humaines inscrite dans le plan stratégique Cadiou- Vision 2020 », souligne Hervé Le Bot, directeur des ressources humaines du groupe Cadiou. L’entreprise a également mis en place un groupe de réflexion pour la rénovation des espaces de vie (cantine, salle de repos, vestiaires...) et la création d’une salle de sport et de relaxation, toutes ces actions concourant à l’entretien d’une culture collective. A.B. WRIKE PASSE LES SALARIÉS À LA LOUPE Wrike a interrogé 1000 employés aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne sur des sujets relatifs à la culture d’entreprise, à la rémunération et au travail collaboratif. En voici les principaux points différenciants. Au Royaume-Uni, les employés placent la « localisation du bureau » en seconde position parmi les six facteurs influençant leur degré de satisfaction. Celle-ci n’arrive qu’en cinquième position en Allemagne et en France, en sixième aux États- Unis. 58 % des personnes interrogées aux États-Unis et 54 au Royaume- Uni ont accepté une baisse de salaire pour choisir un travail qui les rendait plus heureux contre 32% en France et 29% en Allemagne. L’espace de travail le plus cou- rant aux États-Unis est le bureau individuel, occupé par 30 % des salariés, alors que 41 % des em- ployés britanniques, champions en la matière, travaillent en open space. Les employés américains ont une image plus positive de l’impact de la technologie sur leur environne- ment de travail. Ainsi, les utilisa- teurs de logiciels de gestion du travail collaboratif aux États-Unis sont 2,5 fois plus enclins à dire qu’ils « adorent » collaborer avec les membres de leur équipe à dis- tance et que la technologie leur facilite le travail, par rapport à ceux qui ne les utilisent pas. LE TÉLÉTRAVAIL PLÉBISCITÉ Vu d’un regard mitigé par de nom- breux employeurs, le télétravail a fait la preuve de son efficacité lors de la pandémie de Covid-19. Mieux, il a séduit les salariés qui ont pu en profiter, au point qu’ils aimeraient bien adopter cette formule. Durant le confinement, 39 % des salariés du secteur pri- vé ont télétravaillé, dont la moitié pour la première fois et 62 % à temps plein. C’est ce qui ressort de l’étude Malakoff Humanis notant que la perception du télé- travail reste globalement positive avec une note moyenne de 7,9/10. Ce qu’apprécient les télétra- vailleurs ? La souplesse et la flexibilité pour 71 % d’entre eux. Même si tous ne disposaient pas d’espace de travail dédié ou ont été confrontés à des difficultés techniques. Par ailleurs, 35 % des salariés pensent que cette période en confinement va modifier la position de leur entreprise vis-à-vis du télétravail. Mais surtout, 73 % des interviewés (88 % des habitués et 58 % des nouveaux télétravailleurs) sou- haitent demander à pratiquer le télétravail de manière régulière (32 %) ou ponctuelle (41 %). Toutefois, il ne faut pas occulter les risques sur la santé. Ainsi, 30 % des télétravailleurs confinés estiment que leur santé psycho- logique s’est dégradée, 28 % que leur charge mentale a augmentée, 39 % ont du mal à articuler temps de vie professionnel et personnel, 45 % à se déconnecter. Un monde du travail en mutation. Crédit Photo :Cadiou

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