VMA 290

V&MA n° 290 ACTUALITÉS | Face-à-face 30 | AOÛT - SEPTEMBRE 2020 | www.verre-menuiserie.com e bonheur n’est plus un luxe, ni une frivolité, il est LE facteur de croissance économique mondiale ». Ce ne sont pas les patrons de Google, l’Oréal, Nestlé ou Toyota qui l’affirment mais… Ban Ki-Moon, 8 e secrétaire gé- néral de l’ONU ! De son côté, Pierre Gattaz, ancien président du Medef estimait « qu’il est urgent de remettre l’homme au cœur de l’entreprise et de réenchanter le travail ». De quoi surprendre. Toutefois, et même si cette idée du bonheur au travail peut prêter à sourire, elle n’est pas à prendre à la légère. La preuve : un salarié heureux est neuf fois plus loyal, jusqu’à 31% plus productif, deux fois plus créatif, deux fois moins malade, six fois moins absent (source Harvard Bu- siness Revue). Même constat pour un récent sondage de l’Ifop et l’enquête de la plateforme américaine de gestion du travail collaboratif Wrike de 2019 ("De la positivité à la productivité : les vraies composantes du bonheur au travail"). Le premier met en évidence que pour 82% des salariés français, le travail est responsable de leur bonheur, la seconde que 40% des em- « L Le bonheur au travail ? Mythe ou réalité ? Une chose est sûre, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à prendre en compte le bien-être de leurs salariés. Une décision qui ne doit rien au hasard puisque, selon les experts de Harvard, les bénéfices sont estimés à 60 milliards d’ € pour la France ! Labels du bonheur au travail : plus sérieux qu’il n’y paraît ! ployés occidentaux privilégient le bonheur au travail par rapport au salaire. Plus précisément, cette dernière révèle que bon- heur au travail et productivité sont étroitement liés. Ainsi, 91% des employés identifiés comme heureux au travail se déclarent « très productifs ». Autre enseignement, quatre personnes interrogées sur dix déclarent avoir accepté une baisse de salaire pour un nou- vel emploi plus satisfaisant à leurs yeux. « La nature du tra- vail change, et avec elle, les entreprises doivent adapter leurs stratégies pour préserver la satisfaction et la motivation de leurs employés », indique Megan Barbier, vice-président of people operations chez Wrike. « Il est temps de remettre en cause nos certitudes sur ce qui conditionne le bonheur au travail afin que les socié- tés puissent vraiment investir dans ce qui compte le plus pour leurs salariés. Pour ce faire, elles doivent construire un environnement dans lequel les équipes peuvent collaborer efficacement, quel que soit le lieu, pour effectuer des tâches qui ont du sens et s’accordent avec leurs valeurs ». Pionnier dans la démarche, Elcia a reçu la labellisation HappyAtWork pour la 4 e année consécutive. Outre des espaces de détente dans son nouveau bâtiment écoconçu et réaménagé pour le bien-être et la créativité de ses salariés, Elcia vient tout juste de s’équiper d’un frigo connecté. Les plats livrés dans des bocaux réutilisables évitent sachets et plastiques Stéphanie Robin , directrice des Ressources Humaines du groupe Elcia, a reçu le 4 e HappyAtWork ; une reconnaissance pour l’entreprise où les salariés sont heureux de travailler dans un environnement développant autonomie, confiance et fierté Crédits Photos : Elcia Pour les salariés, une entreprise où il fait bon travailler, est une firme où ils font confiance à leur management, se sentent fiers de ce qu’ils font et apprécient les équipes avec lesquelles ils travaillent Nicolas Maritan , directeur marketing du groupe Elcia