VMA 290
V&MA n° 290 MARCHÉ | Enquête 136 | AOÛT - SEPTEMBRE 2020 | www.verre-menuiserie.com DES CENTRES AU SERVICE DES SALARIÉS Cherchant à soigner l’intégra- tion et la formation continue, K • Line organise deux parcours : l’intégration (4 heures) et la for- mation continue pour les com- merciaux (7 à 8 semaines avec la découverte des produits, la règlementation, les aspects commerciaux), l’administration des ventes. Chez Griesser, la formation interne concerne l’en- semble du personnel. « L’objectif étant la montée en compétence, une meilleure maîtrise des produits et le renforcement du sentiment d’appartenance à l’entreprise », aligne Damien Claudon. Les commerciaux et les nouveaux entrants y sont accueillis notamment pour dé- couvrir l’importance de chaque pièce dans le développement d’un produit. De son côté, le service technique de Nice parti- cipe aux réunions commerciales trimestrielles pour y effectuer des piqûres de rappel et des formations produits. CONNAISSANCE MÉTIER Chez Elcia, l’Académie éponyme « a notamment pour objectif de former nos nouveaux col- laborateurs au secteur de la menuiserie », déclare Nicolas Maritan. L’éditeur développe des solutions qui nécessitent une bonne connaissance des métiers de ses clients. Or, « parmi les nouvelles recrues, peu connaissent le monde de la menuiserie, ayant pour la plupart évolué dans d’autres secteurs », constate-t-il. Un dis- positif lancé depuis deux ans permet de créer des parcours de formation en fonction de leur poste, et s’appuie sur différents outils : glossaire pour acquérir le vocabulaire technique, session en binôme, etc. Le parcours d’intégration s’étire sur douze mois. « Les collaborateurs visitent également un atelier de fabrication chez un client instal- lateur qui leur explique son mé- tier, leur montre l’assemblage des fenêtres, etc. », confie Nicolas Maritan, qui aimerait également ajouter au pro- gramme des visites d’usines et lance un appel aux industriels. Les salariés sont également formés en interne aux pro- duits et solutions de l’éditeur, l’idée étant qu’ils s’approprient Prodevis et les autres logiciels du groupe. Les promotions – réduites à dix personnes – fournissent également l’occa- sion de créer de la cohésion d’équipe. Un enjeu fédérateur. V.M. Euradif a récemment inauguré son nouveau show-room au sein de son siège à Béthune (62) et renforce son pôle formation dédié à la découverte de la gamme Passage et de son outil industriel. Véritable lieu d’échanges, toutes les configurations de l’offre y sont exposées : « les forces de ventes de nos clients sont les ambassadeurs Passage sur le terrain auprès des poseurs et du client final », relève Charles Creton, responsable communication. « L’objectif est qu’ils repartent redynamisés et séduits par un produit dont ils pourront transmettre les valeurs ». Crédits Photos : Euradif LES FÉDÉRATIONS PROFESSIONNELLES MONTENT AU CRÉNEAU Le département conseil et formation de la FFPV dispense des formations à ses adhérents, à leurs salariés, mais aussi à d’autres publics, comme à des bureaux d’études ou des enseignants de lycées techniques. Concrètement, les sessions se déroulent à Paris ou en région et lorsque le nombre de participants l’auto- rise dans l’enceinte des entreprises. Quatre formateurs se partagent la tâche (dont trois retraités). « Chaque année, nous questionnons nos adhérents sur leurs besoins et nous calons les sujets abordés en fonction de leurs réponses. Notre mission est d’informer – le verre évolue et augmente ses performances – et de proposer des remises à niveau pour que les professionnels puissent utiliser les nouveaux produits », déclare Jean-Christian Thénière, président de la commission formation à la FFPV. La fédération travaille également avec des organismes extérieurs et relaye leur offre, comme avec Efectis, spécialiste de la sécurité incendie ou encore Cerfav, Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers. De son côté, l’UFME, organisme de formation depuis 2014, propose un cata- logue varié sur les fenêtres et le verre, l’enveloppe du bâtiment, la thermique du bâtiment et répond aux demandes de ses adhérents avec des formations sur mesure. L’UFME soutient également la recherche : après avoir annoncé fin 2019 sa participation active aux travaux sur la modélisation acoustique d’une fenêtre, dans le cadre d’une thèse effectuée au sein du LMSSC (Labo- ratoire de mécanique des structures et des systèmes couplés) du CNAM par la doctorante Chaïma Soussi avec le soutien financier du CODIFAB, intitulée : " Développement d’un outil numérique pour l’évaluation des performances vibro-acoustiques des fenêtres ", la fédération s’engage en 2020 aux côtés de Julien Puig, doctorant membre du même laboratoire, dans ses travaux sur la " Simulation des performances acoustiques des entrées d’air des fenêtres et coffres de volets roulants ". L’UFME projette de rédiger un guide pédagogique dédié aux métiers de la menuiserie.
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