VMA 283
gent de façon systématique le fabricant pour chiffrages. Ceci implique un coût de traitement considérable chez ce dernier comme pour le revendeur, des lenteurs quant aux réponses différées, et probablement au vu du volume réel pour les industriels, une rentabilité affaiblie par son surcoût de traitement. Quelles solutions proposez-vous ? » Très simplement, l’organisation de l’offre produit n’étant aucu- nement à remettre en cause, lisible, simple et claire chez tous les miroitiers. En revan- che, les prix par épaisseurs et par vitrages se sont certaine- ment justifiés par le passé, mais présentent clairement aujourd’hui un véritable frein au chiffrage simple et rapide de 80%des produits. Une gestion article par article, annuelle ou bimestrielle, pourrait probable- ment être sacrifiée au profit d’une politique de remise par famille de produits, sans pour autant mettre en péril les quelques pourcentages de rentabilité chez les industriels de la miroiterie. C’est une proposition dont nous allons prochainement faire bénéficier un des acteurs majeurs du marché, afin d’offrir enfin à l’ensemble de ses clients, communs à nos deux sociétés ou non équipés, une solution simple et rapide de chiffrage. Les outils bureau ou web digital sont parfaitement opérationnels sur ce sujet chez Herculepro. A.B. clients dispose d’un listing de prix réévalué tous les six mois ou tous les ans, lui indiquant quel tarif achat appliquer au m² en mesures fixes et mesures libres. Étrangement, dans une même famille de produits, on peut trouver des disparités de remises liées au volume précé- demment commandé chez le fournisseur. Cela semble une pratique bien ancrée dans la profession. N’existe-t-il pas de tarif public permettant de quantifier chaque type de vitrage ? » Chez certains miroitiers, bien entendu, est édité un tarif public incluant par famille de produits l’ensemble de l’offre du fabricant. Il est très complet et plutôt bien organisé. La logique de fonctionnement par une remise sur prix public com- mune à toute la profession reste à ce jour inexistante. La miroiterie est un produit à la vente chez nombre de menuisiers, à travers des produits assemblés dans leurs ateliers et aussi en produit seul à la coupe. Quels sont les moyens à disposition des professionnels à ce jour ? » A peu de chose près, aucun ! Le plus couramment, la demande de chiffrage d’une bonne partie des vitrages assemblés et vitra- ges en mesures libres s’obtient directement auprès des agences commerciales ou des usines. Les miroitiers les plus aguerris chiffrent eux-mêmes avec les listings de prix fournis par leur fabricant. Est-ce un phénomène récent et cela va-t-il en s’améliorant ? » Par retour d’expérience, cela semble une généralité. Dans les faits, une entreprise souhai- tant vendre du vitrage à ses Pourquoi en tant qu’éditeur, Herculepro ne l’a pas transcrit en catalogue informatisé ? » Nous l’avons intégralement écrit dans nos bases et même au-delà, puisque le cahier des charges défini lors de cette intégration inclut dès lors, la possibilité de restituer le type, la forme, les découpes, les fini- tions, les assemblages, les intercalaires, et à l’époque, la surcharge énergétique (dispa- rue depuis). Il est aujourd’hui utilisé par nombre de nos clients comme un catalogue "générique" de miroiterie pour la rédaction de devis détaillés et illustrés, mais ils doivent intervenir sur les prix. Pourquoi sont-ils contraints d’intervenir sur les prix ? » Pour la raison évoquée précé- demment : au lieu d’appliquer une remise sur une famille de produits (glaces claires, sécurit, parsol, etc.) chaque article dispose de son prix pour une période variable… contraignant les clients à intervenir pour leur mise à jour, sur 400 ou 500 prix de vitrages et combinaisons issus du catalogue à la période tarifaire en cours, et pour recommencer à chaque chan- gement de prix ! Est-ce un frein à la vente des produits de miroiterie par vos clients ? » De toute évidence oui ! Les remontées terrains indiquent clairement que nombre de miroitiers dans le diffus interro- ACTUALITÉS Herculepro soutient les miroiteries dans le diffus Mal aimée, peu valorisée et pourtant tellement simple… la miroiterie dans le diffus peut gagner des parts de marché grâce à une meilleure harmonisation des codifications et chiffrage des vitrages. Une nouvelle force de proposition que défend et déploie Olivier Bernard, directeur commercial d’Herculepro, avec des solutions concrètes. V&MA n° 283 Olivier Bernard, directeur commercial d’Herculepro 12 I JUIN - JUILLET 2019 I www.verre-menuiserie.com Crédit Photo :Herculepro
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy Mjc5MjEx