VMA 282
« Aucune organisation indus- trielle ne devrait passer à côté de l’évolution des machines, équipées d’un cerveau, et donc capables à la fois d’intégrer des informations et d’en renvoyer, car l’industrie 4.0 ne se limite pas à la machine, mais englobe l’ERP et le retour des données sur une plateforme du fournis- seur des machines ; l’intelli- gence est exploitée au-delà de la production » , confirme Eric Mercier, responsable commer- cial de Bottero. TECHNOLOGIES DÉPLOYÉES Chez Technal, Joan Bonnafous évoque « des capteurs connec- tés installés récemment pour comprendre pourquoi dans 2% des cas, certaines pièces sont défectueuses et pas les autres » , ressources humaines, pour améliorer les processus de pro- duction, livrer le client avec une qualité meilleure, dans des délais plus courts et à des coûts maîtrisés » , résume Joan Bonnafous, directeur opérations Toulouse de Technal. Le parc de machines communique aussi bien en interne qu’à l’extérieur. « Une applicationmobile affiche en temps réel le rendement des machines, mentionne les arrêts éventuels, le nombre de programmes menés à leur terme ; avec ces statistiques, le responsable de production peut connaître très précisé- ment la capacité de production de chaque machine » , ajoute Pascal Royannais. Revers de la médaille, il peut aussi exercer son sens critique… Il n’empêche, « la 4 e révolution industrielle est en cours, elle répond aux enjeux liés à la personnalisation des produits fabriqués dans des usines tota- lement repensées, afin que l’information circule mieux et soit accessible en temps réel » , constate Nicolas Maritan, direc- teur marketing et communication d’Elcia. Car ces usines, dites intel- ligentes, exploitent les données. MARCHÉ I Enquête V&MA n° 282 ou encore la robotisation des tâches. Parmi les derniers inves- tissements réalisés, Technal s’est doté de capteurs connectés de température dédiés à ses pro- 124 I AVRIL - MAI 2019 I www.verre-menuiserie.com Robot déployé dans une unité de production Technal Technal a robotisé 2 lignes de production de profilés à rupture de pont thermique Sepalumic agrandit ses entrepôts et son usine de laquage « En 2019, deux sites sont transformés. Le dépôt de Bourg-des-Comptes en Bretagne et Genlis, près de Dijon, sont agrandis » , déclare Aurélien Briscadieu, chargé de marketing Sepalumic. Le premier bénéficie de 2 000 m² supplémentaires et doit absorber aussi bien les commandes à gros volumes que les petites. Ses clients, préfabricateurs industriels notamment, utilisent des barres 7016 et blanches qui doivent être présentes en stock – suivant une méthode de roulement juste-à-temps (Kanban) – pour répondre à leurs attentes. Le but étant de réduire les délais, y compris pour les commandes de produits plus diffus (rose, bleu, etc.). Par ailleurs, l’évolution de l’usine de laquage à Genlis (Côte d’Or), doit permettre de traiter les commandes en diffus. « Nous devons répondre aux besoins des fabricants installateurs et des industriels avec plus de références, donc plus de combinaisons de couleurs, tout en tenant des délais standards » , commente Aurélien Briscadieu. Un enjeu important qui nécessite des investissements importants. L’usine de Genlis, précédemment modernisée, dispose, entre autres, d’un transstockeur. Le dépôt Sepalumic de Bourg-des-Comptes en Bretagne Crédits Photos : Technal Crédit Photo :Sepalumic
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