VMA 281 février-mars 2019

des navettes. « Lorsqu’un lot est complet, il est envoyé à la palettisation dans le bon ordre, ce qui permet d’obte- nir un encours de palettes réduit » , précise Gervais Gendre. Cette organisation est surtout soutenue par un système d’information calé au millimètre. « Nous dévelop- pons un logiciel de gestion en lien avec l’ERP, dès qu’une palette est complète, l’ERP reçoit l’information et lance l’expédition. L’échange d’infor- mation est essentiel, notre solution favorise la gestion du stock et le suivi de production, deux fonctions appréciées tisons le flux de la dépose, de l’ordre jusqu’à la ligne de vitrage isolant » , explique-t-il. Aujourd’hui, « en France la présence des opérateurs reste de mise, car ils sur- veillent la ligne, mais dans certains pays, comme en Pologne par exemple, il existe des systèmes de tri 100 % automatiques » , ajoute-t-il. La tendance est moins à l’évo- lution des produits qu’à la modernisation de l’utilisation des classeurs. « Nous devons répondre à deux types de demandes » , résume Eric Mercier, responsable com- mercial Bottero France, qui n’est pas fabricant de clas- seurs, mais travaille en étroite collaboration avec des spécialistes : « primo, celles des petits miroitiers qui ont besoin de rationaliser parce qu’ils gèrent un nombre de références de plus en plus importants et doivent avoir du stock pour tenir des délais plus courts que par le passé » . La réponse idéale passe, selon cet expert, par des classeurs s e m i - a u t o m a t i q u e s . Secundo, celle des indus- triels qui cherchent à auto- matiser l’approvisionnement au niveau de la découpe. « Bottero a signé un gros projet avec la SA Michel Deschanet qui mène en 2019 par nos clients » , commente Gervais Gendre. Le sys- tème, évolutif, peut intégrer des équipements supplé- mentaires et simplifie le dia- logue homme-machine. Ohra propose également des solutions intégrées, rayon- nages, robots et programmes informatiques compris. « L’en- jeu principal étant d’assurer la protection du produit et de fournir un rayonnage à la résistance irréprochable » , rappelle Bernard Lunven. STOCKEUR ET CLASSEURS POUR LE VERRE Dans le secteur du verre, Daniel Kolopp, directeur d’Hegla France, constate également « une augmenta- tion conséquente du nombre de références qui implique, soit de prévoir davantage de positions dans le stock, soit de recourir au stockage mobile afin de récupérer de la surface disponible » . Les produits évoluent peu, mais la manutention, elle, doit tenir compte de la taille des vitrages qui s’agrandit. Les opérateurs ne peuvent plus supporter le poids de vitrages XXL, d’où les tables qui sont approvisionnées automati- quement. « Nous automa- riau antichoc et antirayure. Ils sont équipés de quatre roues directionnelles pour faciliter le déplacement, dont deux roues autobloquantes pour le stockage », précise-t-elle. Le stockagedes cadres s’effectue de préférence à la verticale pour les dormants et indiffé- remment à la verticale ou à l’horizontale pour les ouvrants. Du poste de montage au poste de vitrage, les menui- series sont transférées via des convoyeurs. En fin de ligne, les menuiseries à expédier sont regroupées et stockées à la verticale sur TECHNIQUE I Équipement 46 I FÉVRIER - MARS 2019 I www.verre-menuiserie.com V&MA n°281 Classeur 2 niveaux - Axitec Système de management de stockage installé par Bottero en 2018 Crédit Photo :Axitec Crédit Photo :Bottero

RkJQdWJsaXNoZXIy Mjc5MjEx