Pour séparer les espaces de manière permanente ou temporaire, les cloisons fixes ou amovibles sont la solution idéale.
Toutefois, à contrario des murs ou des traditionnelles plaques de plâtre, les cloisons avec tout ou partie d'éléments verriers doivent être ouvertes sur leur environnement immédiat. Les problématiques d'acoustique, de sécurité et de thermique sont également au coeur des systèmes développés par les industriels.
Avec photo ouverture © Righetti/Atelier Interior – Kardham - Cloison en verre Inova® opacité controlée – Réalisation Righetti – Composé d’un film à cristaux liquides, le verre à opacité contrôlée est un vitrage intelligent changeant d’état de transparent à translucide grâce à un simple courant électrique – En collaboration avec Atelier Interior – Kardham Directrice de projet : Anne Laure De Kerros / Chef de projet : Alexia Kellens
‘‘ Quand les cloisons décloisonnent ,,
C'est un savant dosage et un parfois complexe hiatus que de devoir fermer tout en laissant ouvert. C'est cette subtile équation à laquelle se livrent pourtant avec une certaine ingéniosité les fabricants de cloisons. Redélimiter un espace tout en préservant sa fluidité n'est en effet pas simple dont l'assemblage incluant la gestion des énergies ne peut être laissé au hasard. Face à la solution de facilité consistant en la pose classique de cloisons en plaque de plâtre qui par définition sont des éléments fixes, les solutions amovibles apparaissent salvatrices. Quant aux cloisons fixes, elles ne sont jamais véritablement des frontières infranchissables, ne serait-ce que visuellement. Il faut dire que la crise du Covid est passée par là. Face aux risques de contagion principalement rencontrés dans des espaces tertiaires très propices à la diffusion du virus par voie aérienne, il a fallu repenser comment mieux isoler et protéger les occupants sans pour autant les parquer derrière des barrières murales inesthétiques. Un matériau réussit pourtant à résoudre ce dilemme : le verre. C'est ce qu'a bien compris la société Righetti basée à Fléville-devant-Nancy dans la région Grand-Est. Fabricant de verre, l'entreprise fondée en 1835 a su évoluer depuis sa création pour passer du statut de petite miroiterie à celui d'entreprise industrielle à part entière. Pour devenir aujourd'hui un acteur incontournable de l'industrie du verre et un spécialiste reconnu dans la fabrication de verres de sécurité et de verres feuilletés trempés.
Séparer sans isoler
Depuis quelques années, l'industriel a pris une autre dimension en développant un parc machines en propre avec notamment un four de trempe. Son usine de 3 000 m² a traité en 2022 pas moins de 1 000 tonnes de verre coupé, soit 41 camions de plateaux de verre reçus. Avec un CA de 6,3 M€ en 2022 pour 36 collaborateurs, Righetti maîtrise désormais l’entièreté du process de production de ses vitrages. Ce n'est donc pas un hasard si le miroitier nancéien s'est lancé dans la cloison en capitalisant sur les éléments verriers pour fournir des produits qui sont adaptés aux exigences architecturales et sociétales actuelles. « Les cloisons en verre permettent de démarquer les espaces sans vraiment les séparer de manière trop marquée », résume Alexia Michelin, responsable marketing chez Righetti. « Les solutions s’accordent à jouer avec la transparence. La tendance aujourd'hui est la réelle démocratisation de ces produits qui prennent désormais le chemin du secteur de l'habitat individuel après avoir largement essaimé dans le tertiaire ».
© Righetti/Fostine Ferro - Le miroitier nancéien Righetti capitalise sur les éléments verriers et s'est lancé dans la cloison en offrant des soltions adaptées aux exigences architecturales et sociétales actuelles – Ci-dessus, cloison en verre feuilleté Metalica® Mailles – Installation au sein de la Résidence First à Metz – En collaboration avec Fostine Ferro, designer et architecte d’intérieur
Pas étonnant que la mue se soit opérée progressivement car le miroitier a développé une gamme à même de faire la bascule et de contenter tout le monde. Le produit phare : la cloison transparente et notamment des cloisons vitrées tout hauteur posées en bord à bord de façon à éviter la pose de systèmes de fixation apparents. Son coup de force : sa large gamme de verres feuilletés décoratifs qui permet notamment avec son offre Metalica l'insertion de mailles de films métallisés qui apportent une touche moderne sans rien enlever à la transparence. Sa gamme Colora permet quant à elle l'incorporation de films de couleurs ou d'images. Quant à Natura qui autorise l'incorporation de papiers japonais, de tissus ou d'autres matières naturelles, elle est particulièrement prisée des particuliers. La gamme Inova pour sa part va un peu plus avant dans l'innovation avec l’incorporation de Leds, de films à cristaux liquides mais aussi de films opacifiants contrôlés par courant électrique qui sont très recherchés dans le tertiaire. Dans la maison individuelle, la solution fonctionne également pour exemple parmi d'autres, à séparer une chambre d'une salle de bains. C'est du reste la gamme Inova qui sera bientôt agrémentée d'une solution Inova Logo avec la création de logos avec Leds sur la paroi vitrée. « Les cloisons ne fonctionnent pas seulement comme des éléments de séparation dès lors qu'ils peuvent incorporer d'autres usages », poursuit Alexia Michelin. « Il s'agit donc de solutions techniques qui ont l'avantage d'être personnalisables notamment avec du sablage, du strié, du réfléchissant ou encore du translucide ».
L'open space n'est plus en odeur de sainteté
Les cloisons qui décloisonnent, c'est aussi le leitmotiv chez Riou Glass. L'industriel a vu depuis une quinzaine d'années le cloisonnement des espaces de bureaux, notamment de coworking, prendre son essor. Il faut dire que sur un segment où les baux locatifs se renouvellent régulièrement, il est utile de pouvoir reconfigurer les espaces en fonction des nouveaux preneurs. Une tendance qui s'est très largement accentuée depuis l'épisode Covid. La cloison amovible est donc devenue un must have qui garantit qu'en fin de contrat, le démontage permet de revenir à la distri-bution originelle des espaces de bureaux. Des éléments qui arrivent en sus des bureaux cloisonnés. « Aujourd'hui, les open spaces ne sont plus recherchés et il nous est donc demandé de les fermer en les cloisonnant, en l’occurrence avec du verre », note Cédric Vincent, directeur commercial de Riou Glass VIP et également responsable grands comptes pour le site de Boulleville. « Le verre permet d'aller dans le sens de la réglementation thermique des bâtiments qui demande de limiter les coûts énergétiques tout en garantissant un apport lumineux de plus en plus important. Au-delà de la façade qui doit être bien isolée, le choix de cloisons en verre favorise la lumière naturelle diffusée dans l'ensemble de l'espace. Ce qui a pour avantage de réduire les consommations, mais aussi de créer des économies de chauffage car en période hivernale, la lumière laisse passer la chaleur. Il convient également d'intégrer la question esthétique puisque la tendance dans le tertiaire est de pouvoir embrasser par la vue l'ensemble d'un espace de bureau. Il existe désormais une vraie envie d'ouverture qui est une véritable tendance architecturale ». Le verre est donc devenu la star du cloisonnement, d'autant qu'une multitude de décors peut être imaginée. À côté des incontournables verres sérigraphiés qui sont, y compris en cloisons, devenus des quasi standards, les verres sablés ou avec un dégradé en sablage pour éviter de voir entièrement l'intérieur des bâtiments prennent également leurs marques. Les lignes bougent aussi du côté du verre lui-même. « Dix ans en arrière, le verre trempé qui est un verre de sécurité était le plus courant en cloison », précise Cédric Vincent. « Désormais, le cahier des charges des cloisonneurs va au-delà de la transparence et de la sécurité et demande aussi de l'acoustique. Il va donc falloir que les bureaux soient très bien isolés en termes de nuisances sonores, ce qui pousse dans 80 % des cas à choisir un verre feuilleté qui reste aussi un verre sécurisé ».
© Riou Glass - Riou Glass prend en compte un cahier des charges des cloisonneurs qui comprend autant la transparence, la sécurité que l'acoustique
Riou Glass propose ainsi en cloison du 44.4 acoustique et du 55.2 en fonction des dimensions et de l’affaiblissement souhaité par le client. Autre évolution : le double peau. Si dans le passé, la rangée de verres était la règle, désormais, c'est le double vitrage avec un espace de 5 à 10 cm entre les deux parois qui reprend le principe du double vitrage intérieur et s'impose. Reste que chez Riou Glass, de par la technicité des produits, l'arrivée chez le particulier, même si elle avance à pas feutrés, est encore loin d'être acquise. Même si des solutions existent, l'heure n'est pas, contrairement à la Belgique ou à l'Allemagne, à la démocratisation de la cloison dans la maison individuelle. Toutefois les solutions à opacité contrôlée progressent, notamment pour cloisonner des salles de bain ou des chambres à coucher. L'aménagement mural en verre qui prend la forme d'un verre laqué posé sur une plaque de placoplâtre progresse aussi en apportant un esprit d'ouverture qui plaît. Une solution qui emprunte malgré tout plus à l'univers de la décoration qu'à celui du cloisonnement d'espace à proprement parler.
Jouer sur les mélanges
Autre tendance notable : la mise en oeuvre qui a évolué. Si auparavant, des traverses métalliques intermédiaires à la verticale permettant de produire de petits volumes verriers d'environ 1 m de largeur étaient monnaie courante, désormais, le verre bord à bord est devenu légion grâce à un joint poli mis en oeuvre sur les hauteurs de verres. Résultat : un effet de surface totalement vitré sans démarcation inesthétique. « Les produits verriers ont été détournés de leur usage traditionnel pour la cloison et c'est le cas du feuilleté acoustique de 55.2 qui peut aussi être utilisé dans la façade du bâtiment en étant monté en double ou en triple vitrage pour obtenir une isolation acoustique », explique Cédric Vincent. « Les cloisonneurs se sont rendus compte qu'avec l'évolution des normes acoustiques, ils avaient besoin de verres adéquats, ce qui nous a poussé à proposer notre produit 55.2 Silence destiné en cloison de bâtiment ».
Mais la cloison n'est pas un univers fermé et va continuer d'évoluer chez Riou Glass. « Nous allons affiner les différents feuilletés qui existent aujourd'hui en travaillant avec les fabricants de films PVB », conclut Cédric Vincent. « Il va s'agir de trouver des solutions qui vont rigidifier le verre tout en lui apportant les mêmes caractéristiques, mais avec des épaisseurs plus faibles pour faciliter la vie des poseurs. Par ailleurs, il est aisé d'imaginer des verres couplés à de la domotique Une chose est d'ores et déjà certaine : l'engouement pour la cloison n'est pas prêt de se démentir. C'est le cas chez l'industriel allemand Bohle, le spécialiste du garde-corps et de la douche, mais aussi de la cloison. Un segment d'activité qui n'a eu de cesse de prendre de l'ampleur ces dernières années. Surtout auprès du particulier grâce à une solution de cloison fixe lancée il y a près de trois ans : la FrameTec Select 2.0. Le principe : une cloison avec une fixation du verre minimaliste consistant en un simple profilé en partie haute et en partie basse, ainsi que sur les bords verticaux de 30 mm d'épaisseur. En résumé, la solution consiste en un kit de portes à dimensions variables avec un verre de 8 mm jusqu'à 3.52 sur un feuilleté de 66.4 pour les parties fixes, doublé d'une gamme de portes de différentes dimensions. « Il s'agit de la solution la plus simple possible puisque l'on fournit un profil en U en partie haute, ainsi que des profils bas à clipser avec des joints qui reprennent la teinte du profil », détaille Jérôme Boudy, technico-consultant chez Bohle. « L'idée est de proposer du cloisonnement verre tout en gardant une certaine clarté dans les pièces avec un maximum de produits verriers et un minimum afin d'occulter le verre automatiquement. Le verre en cloisonnement apporte une liberté que l'on ne retrouve pas dans les éléments de façade par exemple ».
© Barbour /Bohle Frametec_Select_Cafe copy - Acteur international incontournable dans le monde verrier et premier fournisseur mondial international de ferrures, de manutention et techniques de découpe et traitement du verre, le groupe Bohle répond à l'engouement pour la cloison avec sa solution FrameTec Select 2.0., dont la simplicité du concept et de l'installation séduit les professionnels depuis 3 ans
Une chose est d'ores et déjà certaine : l'engouement pour la cloison n'est pas prêt de se démentir. C'est le cas chez l'industriel allemand Bohle, le spécialiste du garde-corps et de la douche, mais aussi de la cloison. Un segment d'activité qui n'a eu de cesse de prendre de l'ampleur ces dernières années. Surtout auprès du particulier grâce à une solution de cloison fixe lancée il y a près de trois ans : la FrameTec Select 2.0. Le principe : une cloison avec une fixation du verre minimaliste consistant en un simple profilé en partie haute et en partie basse, ainsi que sur les bords verticaux de 30 mm d'épaisseur. En résumé, la solution consiste en un kit de portes à dimensions variables avec un verre de 8 mm jusqu'à 3.52 sur un feuilleté de 66.4 pour les parties fixes, doublé d'une gamme de portes de différentes dimensions. « Il s'agit de la solution la plus simple possible puisque l'on fournit un profil en U en partie haute, ainsi que des profils bas à clipser avec des joints qui reprennent la teinte du profil », détaille Jérôme Boudy, technico-consultant chez Bohle. « L'idée est de proposer du cloisonnement verre tout en gardant une certaine clarté dans les pièces avec un maximum de produits verriers et un minimum d'éléments de fixation. Cette solution est donc conçue comme un "kit porte" avec un dormant et des fixations de paumelle permettant de composer toute sa cloison avec des éléments fixes pour obtenir une solution assez simple et rapide de mise en oeuvre. La subtilité se trouve dans la finesse des systèmes d'accroche pour faire disparaître au maximum le support et bénéficier d’un maximum de clair de vitrage ».
Comme chez d'autres, Bohle constate une demande qui commence à poindre chez le particulier désireux par exemple de s'équiper pour séparer une pièce pour créer un bureau. La différence toutefois réside dans les dimensions. Si le tertiaire est friand de hauteurs et de longueurs importantes, la maison individuelle se contente toutefois de dimensions plus modestes qui peuvent atteindre 5 m. Comme d'autres industriels également, Bohle propose l'agrément esthétique que représente la sérigraphie ou le sablage avec le principe qu'apporter la lumière ne prive cependant pas d'une certaine intimité.
Si Bohle est allemand, l'industriel Jeld-Wen est quant à lui nord-américain. Un des rares acteurs made in US présent sur le marché français de la menuiserie industrielle et pour lequel, même s'il n'est pas primordial en termes de volume de ventes, le segment de la cloison n'en est pas moins dynamique. Si Jeld-Wen ne propose pas de solutions de cloisons pour l'habitat individuel, reste que son offre pour le secteur tertiaire existe bel et bien : les blocs-portes largement vitrés associés à des cloisons vitrées. Avec deux sites de production dans l'Hexagone (Eauze-Gers et Ussel-Corrèze), le fabricant emploie 400 personnes avec une spécialisation dans les portes et les blocs-portes pour la maison individuelle, ainsi que les portes DAS, notamment pour le compartimentage dans le secteur hospitalier.
Espaces lumineux en création libre
© ljubaphoto-istockphoto - Le système de cloisons vitrées tout-en-un Sanco Divide Easy est une solution confortable et multifonctionnelle alliant la transparence et l’aménagement individuel des espaces
Le système de parois vitrées Sanco Divide Easy permet d’aménager et planifier des espaces Room-in-Room pour les cas de figure les plus divers ; grâce à des profilés effilés et à des surfaces vitrées maximales, la lumière naturelle est conservée comme un élément structurant fondamental, réduisant aussi la consommation de lumière artificielle par rapport à des pièces séparées par des parois opaques. Sanco Divide Easy repose sur un système de châssis breveté et préconfectionné, qui permet le montage rapide et simple des éléments en verre : sans perçage, ni collage, il suffit pour les artisans spécialisés de les insérer simplement sur place dans les profilés montés, sans plus effectuer de travaux de scellement.
Finesse et simple élégance
© Sanco/Glas Trösch - Des profilés élancés et des joints invisibles offrent un aspect tout verre discret. Sanco Divide Easy est disponible avec des épaisseurs de verre de 10 à 19 mm et pour des hauteurs sous plafond jusqu’à 3,2 m
L’aspect tout verre discret est obtenu grâce aux profilés filigranes et à des joints invisibles ; les vantaux sans paumelles, des huisseries affleurantes ou exécutées avec joint négatif ainsi que des boîtiers de serrure intégrés renforcent la pureté du design. Côté sécurité, l’absence de bord latéral de fermeture évite le risque d’accident par pincement. L’option de cheminement des câbles cachés complète la fonctionnalité du système de parois vitrées pour une gestion des bâtiments astucieuse et esthétique.
Les éléments vitrés peuvent être personnalisés, au choix : transparence ou opacité, aspect brillant ou satiné, incolore ou multicolore, verres design, divers traitements de surface, avec inserts dans l’espace intercalaire... offrant d’innombrables possibilités pour un système de parois vitrées idéal.
Comptant plus de 60 membres actifs dans 14 pays, Sanco est la plus grande union de fabricants de verres isolants en Europe. Les licences sont octroyées par l’entreprise suisse Glas Trösch. Le portefeuille de produits fabriqués par les partenaires Sanco comprend des verres isolants économes en énergie pour les fenêtres et façades, ainsi que des solutions en verre pour les espaces intérieurs.
Allier esthétique et technicité
Très présent dans le secteur du négoce avec notamment son best-seller que représente la porte intérieure en EI 30, Jeld-Wen l'est moins sur le marché direct que son concurrent principal qu'est Malerba. Mais les choses pourraient bien changer car l'industriel, dont 60 % du volume des ventes provient actuellement du négoce, affiche aujourd'hui une volonté d'aller chercher davantage de clients profes-sionnels en développant la prescription.
Pour y parvenir, le fabricant peut s'appuyer sur une gamme de produits très étoffée pour des secteurs aussi variés que ceux de la santé, de l'éducation, de la santé ou encore de l'habitat collectif. Spécialiste des huisseries en bois et des portes, Jeld-Wen est leader mondial du panneau postformé. Avant de prendre le virage de la fabrication de portes diverses et variées. La grande force de l’industriel : chaque entité à l'international est autonome et possède son propre centre de R&D. En clair : rien n'est importé de la maison mère située outre-Atlantique et tous les produits vendus en France sont fabriqués sur son sol. C'est le cas de ses produits techniques et notamment de son offre de cloisons vitrées pour le tertiaire. Sur ce segment, les choses bougent puisque Jeld-Wen a mis sur le marché il y a 18 mois une gamme de cloisons largement vitrées adossées parfois à des portes vitrées permettant de cloisonner des bureaux tout en gardant le contact visuel. Un concept directement dicté par les exigences de sécurité sanitaire après l'épidémie de Covid où il a fallu recloisonner sans enfermer. Avec une attention particulière posée sur l'acoustique, mais aussi sur la résistance au feu 30 et 60 min. les montants qui entourent les vitrages ont été réduits au maximum pour laisser la lumière pénétrer au mieux les espaces de travail. « L'incorporation d’éléments verriers est une tendance qui se développe fortement avec des besoins d'ouvrir à la lumière qui s'expriment de plus en plus, principalement dans le neuf », note Anne Renon, responsable communication et marketing chez Jeld-Wen France.
© Jeld-Wen - Produit technique, la cloison vitrée chez Jeld-Wen n'en est pas moins esthétique avec un soin particulier apporté aux finitions
« Les occupants veulent avoir une sensation de bien-être apportée par le verre tout en limitant les effets de compartimentage que cela pourrait incidemment engendrer. Nous sentons vraiment la volonté, surtout dans les projets neufs, de ne plus mettre les personnes dans de tous petits bureaux fermés ». Produit technique, la cloison chez Jeld-Wen n'en est pas moins esthétique avec un soin particulier apporté aux finitions. Sa gamme de portes largement vitrées peut ainsi être stratifiée. « C'est une nouveauté sur le marché car ce qui prédominait auparavant, c'était plutôt la porte menuisée traditionnelle avec un montant, une traverse et le vitrage qui était posé à l’intérieur », poursuit Anne Renon. « Nous sommes désormais sur quelque chose de très lisse qui permet aussi par un système de conception d'appliquer une finition stratifiée, très recherchée dans le milieu hospitalier et dans l'hôtellerie - restauration avec des surfaces qui sont sanitized. De plus, le vitrage n'est pas maintenu par une parclose, ce qui lui évite de retenir la poussière ou les bactéries. L'idée générale consiste à proposer des portes qui séparent, qui cloisonnent, mais qui demeurent ouvertes tout en répondant à toutes les réglementations acoustiques, thermiques et incendie. Nous répondons avec des portes qui finalement peuvent disparaître, surtout lorsque sa finition s'harmonise avec l'agencement du reste du bâtiment. En se fondant dans le décor, ne demeure plus que l'avantage de la transparence du vitrage ».
Voir et, quand on le souhaite, ne plus être vu, c'est le grand challenge relevé par le cloisonnement des espaces.
Source : verre-menuiserie.com