Protection solaire et GTB : un mariage de raison

Les solutions passives apportées en façade permettent d’augmenter le confort des occupants sans peser sur la facture énergétique.

Leur automatisation qui se généralise permet par ailleurs de gagner en performance tout en optimisant la facilité d’utilisation. La RE 2020 apparaît par ailleurs comme un des vecteurs de croissance de systèmes simples et efficaces dont le design a également été progressivement amélioré.

 

À Toulouse, le 24 août dernier, à 6h du matin, la température enregistrée atteint 28,5° C, et 27,7° C à 7h. Une accalmie thermique toute relative face aux 42,4° C mesurée pendant la journée. Cet été encore, et pas uniquement en Occitanie, la France a connu des épisodes de canicule inédits qui sont venus rappeler s’il en faut, les effets délétères du dérèglement climatique sur nos modes de vie. Et ce mois de septembre s’annonce à l’image de l’été 2023, qui se classe à la 4e place des étés les plus chauds connus en France. Alors que les appareils de climatisation aggravent le contexte général et plus directement la sensation d’étouffement en ville en créant des îlots de chaleur urbains, la solution de la protection solaire passive apparaît dès lors comme étant la plus à même de répondre à l’urgence de confort d’été dans les bâtiments. Mais la véritable innovation dans les dispositifs de rafraîchissement naturel par l’extérieur réside aujourd’hui dans l’automatisation. Le bâtiment intelligent avec la GTB (Gestion Technique du Bâtiment) profite désormais de toutes les potentialités offertes pour gérer au mieux les apports solaires en fonction de l’ensoleillement. Mais surtout, sans action humaine. Si la domotique est entrée depuis longtemps dans le quotidien des Français, que ce soit sur leur lieu de travail où à leur domicile, reste que pouvoir ouvrir sa porte de garage à distance ou mettre la machine à laver en marche directement sur son Smartphone n’a pas la même portée que laisser l’électronique gérer la température intérieure d’un lieu de vie. 

 

Protéger du soleil sans couper la lumière

 

Selon une étude conduite fin avril dernier par l’institut Ifop pour le compte du groupement Actibaie, 69 % des Français disent avoir trop chaud chez eux. Si la solution préconisée consiste bien souvent à maintenir les fenêtres et les volets fermés en journée, rien n’exige toutefois de devoir vivre dans le noir pour pallier au déficit d’isolation thermique d’une grande partie du parc immobilier français. Les fabricants de brise-soleil orientable, de brise soleil relevable, de casquettes ou encore de toiles zippées ne s’y sont du reste pas trompés en continuant à étoffer leurs gammes avec un discours unanime : se protéger des rayons de soleil ne veut pas dire se couper des apports de lumière. Pour y aider, la GTB apparaît comme une planche de salut. Protéger sans couper complètement du dehors, c’est le credo du fabricant suisse Schenker Stores qui l’annonce clairement : profiter des ambiances de lumière naturelle quelle que soit la météo. Il faut dire que depuis 1881, l’industriel a acquis une longue expérience dans le BSO en aluminium, mais aussi dans le store toile. Avec un premier dépôt de brevet dès 1895. De quoi asseoir sa réputation sur un segment où 95 % de son offre est dorénavant motorisée. « Très naturellement, avant d’arriver à des systèmes de GTB, les produits ont comme prérequis d’être motorisés », rappelle Jérôme Henriot, chef des ventes sur la partie projets et prescription chez Schenker Stores France. « Motoriser de la protection solaire permet d’avoir un fonctionnement optimal du produit, mais aussi de garantir sa fiabilité dans le temps en évitant les gestes brusques qui sont communs à la manœuvre manuelle. Si ces solutions apportent de l’occultation, elles permettent aussi de gérer l’éblouissement et la luminosité d’un espace. La gestion des apports est désormais fortement poussée par la RE 2020, laquelle réglementation va pousser à l’automatisation de manière à mieux maîtriser les apports sur le bâtiment et à amoindrir les consommations en énergie primaire. Très clairement, les textes poussent à l’automatisation et de facto à des systèmes plus centralisés que sont les GTB ».

 

L’automatisation se démocratise 

 

Automatiser pour mieux gérer, certes, mais pas seulement. Car les systèmes manuels ont un désavantage certain : la pose d’un treuil à l’intérieur du bâtiment depuis l’extérieur entraîne un pont thermique qui annule en partie les avantages de la protection solaire. Les dispositifs filaires dans le neuf en tertiaire principalement ou radio en rénovation de maison individuelle sont donc privilégiés, avec pour une gestion centralisée une série de capteurs pour permettre d’atteindre la notion de bâtiment autonome. « Il existe aujourd’hui des solutions peu onéreuses et fiables de pilotage dans l’habitat comme la TaHoma switch de Somfy qui permet d’actionner automatiquement ses baies extérieures, sa porte d’entrée ou encore le chauffage », poursuit Jérôme Henriot. « Cette gestion intelligente est basée sur des scénarios simples de mise en œuvre sans intervention humaine et rentre dans notre offre Smart Home ». 

 

© Schenker Stores - Schenker Stores développe des solutions qui apportent de l’occultation et permettent aussi de gérer l’éblouissement et la luminosité d’un espace

 

Chez Schenker Stores, l’offre de BSO "tous pilotables" existe sous cinq formes différentes, du produit tout métal aluminium piloté dans les coulisses au gros vénitien extérieur. Le GM 200 possède un mécanisme géré dans les coulisses avec un système antiremontée de la lame finale pour garantir la résistance à l’effraction. Ce classique du genre qui peut couvrir une surface de 8 m2 dispose également d’un mécanisme de basculement et de relevage intégré de manière invisible dans les coulisses latérales, ce qui assure un obscurcissement maximal et une isolation thermique optimale. Best-seller des ventes, le VR 90 (avec sa variante VR 70 pour des lames de 70 mm) avec des lames en Z côtoie le KR 80 qui dispose d’une lame bombée ourlée. Le brise-soleil EC70 de 70 mm de large (avec des variantes de lames à 80 mm de large pour le EC 80 et 100 mm pour le EC 100) de conception simple, emprunte au gros store vénitien extérieur avec ses lames à mémoire de forme. 

 

Enfin, Schenker Stores propose dans sa gamme le MV 90 à lames reliées, particulièrement prisé en rez-de-chaussée. Le fabricant est également présent sur le segment du store toile zippé qui apparaît comme un dispositif moins coûteux et plus simple pour abaisser la température de certains bâtiments. Tout en jouant sur la dimension architecturale de certaines façades. « Nous sommes ici sur une solution de rénovation énergétique à moindre coût qui est automatisée sans faire appel à des solutions de climatisation énergivores », note Jérôme Henriot. Pour un projet récent de travaux sur une école élémentaire à Poissy en région parisienne, la simple pose de stores toiles extérieurs a permis de faire baisser en période caniculaire de 10° C la température à l’intérieur des classes. Le tout, en garantissant grâce à la mise en œuvre de toiles microperforées, le passage de la lumière. La pose d’un système de pilotage par radio avec un seul point de commande s’approche par ailleurs de la GTB, même s’il s’agit ici d’une gestion individualisée par espace en fonction de l’orientation des façades. « En matière de GTB, la prochaine étape va consister à développer des systèmes avec une multiplication des capteurs associés, à l’instar de ce qui existe depuis de nombreuses années dans le secteur de l’éclairage avec les capteurs de présence pièce par pièce », conclut Jérôme Henriot. « Le BSO va ainsi contribuer de façon croissante à optimiser les dépenses du bâtiment qui passera progressivement au tout automatique avec une individualisation de plus en plus fine des apports solaires ». Le bâtiment chaque jour plus autonome et plus intelligent, c’est aussi le point de vue partagé par le fabricant belge Duco. Pour l’industriel qui a fait de la ventilation naturelle des ouvrages son cheval de bataille, le brise-soleil en lames fixes est la pièce maîtresse pour dégrossir la chaleur. 

 

La GTB, allié de poids du contrôle solaire

 

Mais l’orientable est aussi en embuscade chez le fabricant. Une solution qui est loin désormais de venir seule. « Depuis quelques années, la pression du marché pour tout faire fonctionner avec un seul point de commande se fait de plus en plus pressante », confirme François Laurent, responsable des ventes France chez Duco. « La GTB arrive ainsi sur les produits de façade, alors qu’elle gérait déjà de nombreux autres équipements techniques. Si les brise-soleil architecturaux qui sont par nature fixes sont pour l’heure peu motorisés et donc de ce fait peu concernés par l’automatisation du bâtiment, reste que nous militons pour des systèmes orientables pour pouvoir doser plus efficacement l’ensoleillement en fonction du climat. Si nombreux sont encore les projets en lames fixes, l’orientable motorisé se développe également malgré un prix plus onéreux. Le pilotage maximise les solutions de protection solaire pour profiter des apports solaires gratuits en période froide. A contrario, en saison chaude, on positionne le brise-soleil pour contrer le plus possible les rayons solaires et éviter la surchauffe du bâtiment ». 

 

© Duco - Pour le belge Duco, la véritable valeur ajoutée du BSO repose sur sa connexion avec une GTB. Ses solutions de protection solaire sont également axées sur des lames travaillées comme des éléments architecturaux à part entière

 

Acteur global du confort thermique passif, Duco dispose d’une solution pour piloter ses produits de ventilation, que ce soit les entrées d’air de façade pour la ventilation hygiénique, mais aussi pour le night cooling. Il travaille également actuellement sur une solution plus globale capable de piloter l’ensemble des systèmes à partir d’algorithmes. En clair : la GTB fournira les informations et les ordres, tandis que le pilotage final des produits s’effectuera en complément via des automatismes plus élaborés. Actuellement, toutes les protections solaires avec des formes de type aile d’avion (DucoSun Ellips), rectangulaire (DucoSun Cubic), en parallélogramme (DucoSun Wing) ou encore avec Leds incorporés (DucoSun Cubic Design) sont disponibles en lames fixes ou orientables. L’ensemble étant en grande partie en électrique motorisé, soit 90 % de l’offre. « La véritable valeur ajoutée du BSO repose sur sa connexion avec une GTB qui vient toujours piloter les éléments au bon moment, y compris en cas d’absence des occupants », renchérit François Laurent. « Le parallèle peut être établi avec le secteur de l’automobile et les véhicules qui disposent d’outils d’assistance de plus en plus développés comme le freinage autonome pour garantir la sécurité des occupants. On retrouve la même tendance dans le secteur du bâtiment, pour non pas cette fois gagner en sécurité, mais en confort à tout moment de la journée, et ce, tout en consommant moins d’énergie. Les solutions passives sont privilégiées par la RE 2020, mais elles sont intimement liées à la mise en place de dispositifs pilotables ». 

 

Si pour l’heure, le tertiaire reste le grand consommateur des brise-soleil fixes et orientables, l’habitat demeure quant à lui abonné aux stores toiles. Si tous deux ont l’intérêt de pouvoir se relever, le brise-soleil permet de mieux doser les entrées solaires et propose une résistance au vent améliorée. Intégrer leur pilotage dans un système plus global et assurer la maintenance des installations dans le temps restent les grands défis à venir. « La balle est aujourd’hui dans le camp des automaticiens ou des intégrateurs de GTB qui se positionnent entre les différents fabricants d’équipements de protection solaire et les concepteurs de GTB », conclut François Laurent. « Si l’automatisation des bâtiments n’est pas nouvelle, elle est toutefois en train de passer un cap important. L’intelligence artificielle va incontestablement jouer un rôle dans les années à venir en matière de gestion des équipements techniques ».

 

Mieux piloter avec davantage d’informations

 

Il est donc nécessaire de repenser les produits pour les adapter à la nouvelle donne. C’est ce à quoi s’emploie depuis quelques années la société Tellier Brise-Soleil qui vient de poser un pied dans une solution de dispositif relevable. Spécialiste du BSO architectural fixe ou orientable, il a en effet début 2023 lié un partenariat avec un fabricant de stores relevables dont il est pour l’heure uniquement distributeur. « Nous souhaitions avoir en complément de gamme une solution qui manquait à notre offre et qui est vraiment d’actualité en matière de protection solaire », note Fabien Guillot, chargé d’affaires au sein de l’entreprise. « Si le projet est de pouvoir fabriquer ce type de produit dans les années à venir, l’objectif est d’abord de commencer à mettre un pied dans ce secteur sans vouloir prétendre être un leader dès le début ». 

 

© Tellier Brise-Soleil - Tellier Brise-Soleil a additionné à sa gamme de produits un brise-soleil relevable baptisé Mobil’Ligne, dont il devrait à terme assurer la fabrication

 

Mais mettre un pied dans le relevable, c’est aussi d’office embarquer la GTB. En effet, le store relevable trouve toute son utilité sur les façades exposées soleil couchant ou soleil levant, donc Ouest et Est. L’intérêt de ce BSO relevable et orientable baptisé Mobil’Ligne est de pouvoir protéger des apports solaires quand le soleil est gênant et de pouvoir le reste de la journée relever la protection, soit juste en orientant les lames, soit en le relevant complètement pour profiter de la lumière naturelle. Produit relativement sensible en raison de lames fines de 75 centièmes roulées et pliées afin de les rigidifier, il gagne fortement à être automatisé. Il existe un réel intérêt à automatiser ces solutions, non seulement pour qu’elles soient optimales au niveau de la protection solaire, mais aussi en cas de forts vents afin que ces systèmes puissent se relever automatiquement sans risquer d’être détériorés. Il apparaît donc nécessaire de bénéficier d’une automatisation pour un pilotage intelligent en fonction de la course solaire et de la luminosité souhaitée à l’intérieur de la pièce. « Actuellement, les puissances des moteurs sont adaptées aux stores, quelle que soit le type et la taille de lame utilisée », explique Fabien Guillot. « Plus le store est important et plus on va chercher à mettre une lame qui est assez rigide. Dans ce cas, on s’oriente surtout sur des lames en forme de Z avec des plis afin d’obtenir de la rigidité. Si les stores sont plus petits, on va plutôt s’orienter vers des lames bombées plus esthétiques avec des portées de 1 m/1,20 m ». En matière d’occultation, la GTB est classiquement paramétrée en fonction de la course solaire tout au long de l’année. Inconvénient notable : en cas de journée nuageuse, la programmation peut être en déphasage. La solution consiste alors à complémenter en ajoutant un capteur de luminosité à l’intérieur de la pièce. Lors du dépassement d’une certaine luminosité, l’apport de chaleur est vu comme concomitant avec la priorité donnée à la fermeture des lames. Pilotage en fonction de la course solaire et pilotage en fonction de la luminosité sont donc liés. La gamme Mobil’Ligne dispose de plusieurs références basées sur des formes de lames différentes. Le Z90 avec une lame en forme de Z est pour l’heure la plus couramment demandée car c’est elle qui permet de répondre à des largeurs de baies plus importantes. Les lames en forme de C pour la référence Mobil’Ligne C80 sont pour leur part bombées avec des ourlets aux extrémités, jouant ici sur une esthétique améliorée. Des largeurs de baies de 3 m peuvent être équipées avec cette solution. La petite lame MLD 80 et la MLD 70 sont quant à elles des lames plates. Plus fragiles, elles ne sont toutefois pas recommandées pour des ouvertures trop larges. Pour l’ensemble de ces références, le pilotage s’impose naturellement. 

 

« Mieux piloter, cela consiste à pouvoir relever un maximum d’informations et paramétrer des logiciels qui permettent en fonction de l’humidité de l’air, de la température intérieure ou extérieure, de pouvoir ventiler au mieux tout en se protégeant des apports solaires », précise Fabien Guillot. « Dans cette gestion globale, le BSO relevable s’intègre parfaitement. Si les BSO architecturaux sont en définitive parfaitement adaptés pour des façades exposées au Sud ou Sud-Est /Sud-Ouest, le store relevable trouve tout son intérêt sur les façades exposées plein soleil. Le pilotage est ce qui permet de rendre nos bâtiments performants et intelligents pour réduire au maximum nos consommations en chauffage et en climatisation. Le mariage du BSO et de la GTB est donc une évidence ».

 

Les performances des dispositifs, l’objet de toutes les attentions

 

Un couple hors-pair, c’est aussi ce que pense Grégory Albert, chef de marché protection solaire & produits pour la baie chez Soprofen. Si l’industriel est un acteur modeste sur le segment du BSO puisqu’il est avant tout un revendeur des solutions industrialisées par Warema, reste que le spécialiste de la fermeture et du volet roulant n’en délaisse pas moins la thématique de la protection solaire des bâtiments. Il est en effet présent sur ce segment avec le Screenamax, un screen zip qui atteint 7 m de large. Son caisson malgré la taille importante du store s’affiche comme le plus petit du marché puisque sa hauteur atteint à peine 85 mm de haut. Soit la taille d’une carte bancaire. La GTB quant à elle, n’a pas été oubliée. « En matière de connectivité, nous travaillons avec des fabricants de motorisation pour coupler à nos systèmes des détecteurs de vent, mais aussi des capteurs de soleil et de luminosité pour rentrer dans les taux d’usage qui nous sont demandés », précise Grégory Albert. « Les performances vont faire leur entrée dans les prochains DTU avec des demandes d’un pourcentage de taux d’usage des équipements. Il faudra donc nécessairement qu’ils résistent plus au vent et qu’ils puissent aussi descendre de manière autonome. Nos produits sont de plus en plus grands puisque notre nouveau screen va jusqu’à 7 m de large sur 2,50 m de haut, ce qui nous empêche de les placer en baie libre devant une pergola sans mettre de capteurs. L’idée générale est que l’usager n’a plus rien à faire, avec un screen qui remonte et descend seul quand cela est nécessaire. L’ensemble de l’ouvrage est géré par la GTB, ce qui permet de supprimer toute intervention humaine ».

 

© Soprofen - Soprofen, qui est revendeur sur le segment du BSO des solutions industrialisées par Warema, travaille avec des fabricants de motorisation pour coupler à ses systèmes des détecteurs de vent, mais aussi des capteurs de soleil et de luminosité pour rentrer dans les taux d’usage demandés

 

Pour Soprofen, le retour d’expérience chantier lui a par ailleurs confirmé s’il en est que le screen permet d’obtenir de meilleures performances thermiques que le brise-soleil orientable ou fixe. D’autant que la motorisation se généralise, ce qui a poussé Soprofen à supprimer totalement son offre manuelle. D’autre part, 70 % de l’offre en screen s’affiche en alimentation solaire. « Chez Soprofen, le screen prend le pas sur le BSO en raison de la simplicité de mise en œuvre, la simplicité de commande et l’avantage d’un meilleur maintien au vent », précise Grégory Albert. « La GTB vient sublimer le produit pour le démocratiser encore davantage ». Protection solaire et GTB : à n’en pas douter, le mariage va continuer d’apporter ses lumières au confort intérieur des bâtiments.

 


Photo ouvertures © Schenker Stores - L’offre BSO "tous pilotables" de l’industriel suisse Schenker Stores existe sous cinq formes différentes, du produit tout métal aluminium piloté dans les coulisses au gros vénitien extérieur
Source : verre-menuiserie.com

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