8 360 m2 de mur-rideau Wicona éclairent la ZAC de la Chantrerie

« Le Square », projet collaboratif tertiaire de la ZAC de la Chantrerie à Nantes, où pas moins de 8 360 m2 de mur-rideau en aluminium Cradle to Cradle Silver ont été installés.

Au nord de Nantes, la ZAC de la Chantrerie est entrée dans le XXIe siècle en attirant des entreprises de hautes technologies, des établissements d’enseignement supérieur et des programmes mixtes. Déployé sur 3 hectares en bordure de l’Erdre, Le Square (15 600 m2 surface plancher) fait partie de ces projets emblématiques d’une nouvelle dynamique urbaine conjuguée à une réflexion sur le bien-être au travail.

 

Destiné à accueillir quatre entités du groupe Macif - Imatech, Ima Protect, Macifin, Macif Direct - et leur millier de collaborateurs, il traduit leur implication dès l’amont de la conception.

 

Les enjeux : bien-être au travail

 

Facteurs clés de la qualité de vie au travail, les vues et la luminosité ont guidé l’organisation des espaces. Percé d’une large circulation centrale, le bâtiment tertiaire déploie sur R+2 côté rue un volume linéaire et, côté parc, des carrés disposés comme en éventail pour ménager des vues. Des plateaux en open space d’environ 300 m2 accueillent des “tribus” de 36 collaborateurs, élément phare du programme.

 

© Patrick Loubet

 

Dressés sur une ossature et sous une charpente métalliques, les quelque 8 360 m2 de façades aluminium WICONA “s’effacent au profit de l’usage intérieur”, résume François Renaudineau, d’AIA Architectes. Chaque plateau est vitré sur trois côtés ; des sheds éclairent la circulation centrale ; et les façades courbes du “bosquet”, bâtiment jumeau reprenant la forme d’un bosquet traversé par une allée, ouvrent de plain-pied le restaurant et la salle de sport sur le parc environnant.

 

Pour profiter pleinement de ces volumes baignés de lumière du jour, des dispositifs spécifiques en orchestrent le confort thermique - protections solaires sur le bâtiment tertiaire, débord des toitures végétalisées sur le “bosquet”.

 

© Patrick Loubet

 

Les solutions Wicona alliant confort et luminosité

 

La solution de mur-rideau WICTEC 50 s’est imposée. “Le système est aisé à mettre en oeuvre et répondait aux contraintes sismiques du projet”, souligne Hervé Galindo, chargé d’affaires de l’entreprise Arcalia. Intégrant des vitrages à contrôle solaire - et, pour l’effet garde corps, des verres de sécurité sur le bâtiment tertiaire (H. 11,5 m) – il se prête aussi à la façade à facettes du “bosquet” (H. 3,60 m), s’harmonise parfaitement avec les fenêtres à ouvrant caché WICLINE 65 et les portes WICSTYLE 65. L’ensemble laqué gris perle (RAL 7035) se fait discret à l’arrière-plan du blanc des capots solaires et bandeaux horizontaux réalisés par Arcalia pour masquer les coulisses des brise-soleil orientables motorisés.

 

© Patrick Loubet

 

Témoignages

 

François Renaudineau, architecte AIA Life Designers (agence de Nantes, 44)

 

“Le programme indiquait que les bureaux ouverts ne devaient pas regrouper plus d’une trentaine de collaborateurs. Nous avons pris cette indication comme clé d’entrée. Elle nous a permis de définir la notion de ‘’tribu’’. Des plateaux sont organisés et répartis sur seulement un R+2, une hauteur qui favorise aussi le décloisonnement des escaliers et des coursives ouvertes sur la grande rue intérieure centrale. Côté parc, le bâtiment se découpe en avancées légèrement décalées les unes par rapport aux autres afin de dégager les vues et de permettre des connexions visuelles entre les tribus. La rue elle-même s’organise en séquences, rythmées par des “objets fabuleux’’ comme, par exemple, une salle de réunion suspendue ou un gradin (grotte) sous lequel prend place un salon. Une singularité technique relative aux façades est l’isolation acoustique des épines du mur-rideau venant percuter les cloisons modulaires des open space. Aucun fabricant ne propose d’épine isolée d’emblée, il faudrait qu’ils travaillent avec des acousticiens sur le sujet.”

 

Hervé Galindo, chargé d’affaires Arcalia, Les Sorinières (44)

 

“Une isolation acoustique s’imposait pour 63 des 579 épines des murs-rideaux. Il a fallu choisir le complexe isolant adapté. Plâtre, sable ou autre ? En l’occurrence, la mousse polyuréthane expansée s’insérait bien dans l’épaisseur (46 mm intérieur), à la fois légère, facile à mettre en oeuvre et permettant d’atteindre les 30 dB demandés. Nous l’avons insérée sous forme de plaques rigides autocollantes en atelier, sur toute la longueur des épines (11,5 m) ; puis, sur le chantier, une fois les façades réglées, mises de niveau et maintenues en provisoire, on a contrepercé les épines pour pouvoir régler définitivement les murs-rideaux. Mais la plus grosse contrainte rencontrée a été la pose et l’alignement des capots solaires en combinaison avec des bandeaux aluminium de grande dimension parcourant la périphérie du bâtiment. Nous avons combiné différentes matières entre bandeaux aluminium et angles en matériaux composites pour obtenir le résultat souhaité.”



Source : verre-menuiserie.com

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