Pour cette 25e édition symbolique, le Salon International du Patrimoine Culturel déploie une thématique résolument d?actualité : celle du « Futur en héritage ».
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Porté par Ateliers d’Art de France depuis 2009, le Salon International du Patrimoine Culturel rassemble et fédère l’ensemble des acteurs des métiers du patrimoine. Moment unique d’échanges et de réflexion, le salon accueille environ plus de 330 exposants et plus de 21 000 visiteurs, grand public comme professionnels pendant 4 jours au Carrousel du Louvre à Paris.
Depuis plusieurs années déjà, le salon défend les notions de transmission, qu’il s’agisse du patrimoine lui-même ou des savoirfaire liés à son entretien, sa restauration et pérennisation.
Le programme riche de conférences, table-rondes, ateliers de formation ou démonstrations qui rythme l’événement offre un éclairage très complet et participe d’un dialogue constructif autour des nombreux sujets que regroupe cette thématique du « Futur en héritage ».
Les exposants de cette 25e édition anniversaire représentent parfaitement la mosaïque d’acteurs qui constitue le secteur du patrimoine dans sa grande diversité : institutions et collectivités, côtoient associations, manufactures, artisans d’art, start-ups ou encore médias spécialisés. Chacun apporte sa contribution à la transmission du patrimoine et participe à son rayonnement auprès d’un public de visiteurs hautement qualifié (35% de professionnels).
Futur en héritage
Un salon historique
Événement de référence pour fédérer les professionnels de la valorisation, la restauration et la sauvegarde du patrimoine bâti ou immatériel, le Salon International du Patrimoine Culturel (SIPC) fête en cette année 2019 sa 25e édition. Depuis un quart de siècle, plus de 330 exposants et une quarantaine de conférences mettent chaque année à l’honneur les savoir-faire exceptionnels des artisans, la richesse culturelle française et internationale et les entreprises innovantes au service du patrimoine. Cette expérience a permis d’asseoir le salon au rang de leader européen et mondial en tant que plateforme incontournable d’échanges et de rencontres pour les professionnels et amateurs du patrimoine.
Transmettre, un défi d’avenir
Quelques semaines après l’incendie qui ravagea Notre-Dame de Paris, le Salon du Patrimoine se montre plus que jamais conscient de son rôle à jouer dans la protection, la formation mais aussi la restauration de notre patrimoine matériel et immatériel. Fort de sa légitimité historique, le salon s’intitule pour cette édition 2019 « Le Futur en héritage », et articule sa programmation autour de la notion de transmission. Sélectionnés parmi les professionnels les plus qualifiés, les plus innovants et les plus reconnus, la quarantaine de métiers associés à cette édition permettront d’initier un dialogue sur la transmission des connaissances, orales ou techniques, mais aussi de la maîtrise du geste. Enlumineur, tailleur de pierre, horloger, ébéniste, restaurateur de tableaux ou vitrier feront montre de leur compétence et affirmeront leur rôle indispensable à la sauvegarde du patrimoine.
Protéger et valoriser
La transmission d’un patrimoine culturel ou familial passe aussi par notre capacité à le faire connaître, le partager, le mettre en valeur grâce aux conférenciers, mais aussi grâce aux nouvelles technologies. Divers dispositifs numériques prometteurs seront ainsi présentés sur le salon pour répondre à des problématiques de médiation, de billetterie ou de financement. En effet, depuis plusieurs années, de nouvelles façons de transmettre le patrimoine ont émergé comme le crowdfunding ou le crowdequity (achat groupé de monuments en vue de leur sauvetage). Du haut de son quart de siècle, le Salon du Patrimoine se veut être une vitrine pour ces pratiques contemporaines en phase avec les évolutions de la société.
Les sujets d’avenir
Au coeur des enjeux économiques, touristiques et politiques, le patrimoine est devenu en quelques années l’objet d’un débat national. Comment attirer un nouveau public ? Qui doit financer sa restauration ? Quelle formation doit-on proposer aux futurs artisans ? Comment mieux équilibrer les flux touristiques entre monuments stars et itinéraires méconnus ? Comment revitaliser les quartiers anciens ? Quelles politiques en matière de patrimoines et territoires d'exception, Villes et Pays d'art et d'histoire, patrimoine et coopération internationale ? Autant de questions d’actualité que les exposants du Salon International du Patrimoine Culturel et son riche programme de conférences permettront de soulever, afin d’appréhender ces sujets sereinement et aborder celui – essentiel – de la transmission.
Les temps forts de cette édition
Unique plateforme d’échanges sur le patrimoine, ses métiers et son devenir, le Salon International du Patrimoine Culturel organise comme chaque année un riche cycle de conférences, remises de prix et tables-rondes. Débats entre professionnels ou sensibilisation du grand public, les évènements organisés en 2018 avaient attiré quelques 2 500 auditeurs.
Une quarantaine de conférences et tables-rondes viendront émailler les quatre journées du Salon portant tantôt sur des questions d’actualité, de politique patrimoniale, de techniques ou de présentations de certains exposants. L’incendie de Notre-Dame et tous les débats qui en découlent seront, à n’en pas douter, au centre des discussions.
Une soixantaine de démonstrations programmées au fil des stands sur le Salon pour découvrir et nouer un contact privilégié entre le public et les exposants.
Des remises de prix : engagé dans la valorisation et la transmission des savoir-faire et des métiers d’art, le Salon sera le théâtre de plusieurs cérémonies de distinction : du Geste d’or au Prix Second OEuvre porté par la SPPEF, en passant par les Rubans du Patrimoine ou la remise des diplômes du brevet professionnel Tailleur de Pierre.
Portrait d'exposants
Plus de 350 artisans d’art, professionnels des métiers du patrimoine, collectivités, institutions, associations ou organismes de formation sont présents sur le Salon international du Patrimoine Culturel.
LOGGIA DE L'HÔTEL DE LA MARINE © AMBROISE TÉZENAS - CMN
Etablissement public sous tutelle du ministère de la Culture en charge de près de 100 monuments nationaux Paris
Abbaye du Mont-Saint-Michel, site archéologie de Glanum ou château d’Azay-le-Rideau… Ce ne sont pas moins d’une centaine de monuments propriétés de l’État et reflet de la diversité culturelle de la France que le Centre des Monuments Nationaux restaure, ouvre à la visite et gère depuis 1914. Financé à 80% par des ressources propres issues de la billetterie ou du mécénat, le CMN fonctionne sur un système de péréquation afin de rendre le patrimoine accessible à plus de 10 millions de visiteurs annuels. Avec chaque année 400 manifestations dans ses monuments, l’accueil de 450 000 scolaires, le lancement d’une centaine de chantiers de restauration et une cinquantaine d’éditions, le CMN se présente comme un opérateur incontournable de la transmission du patrimoine en France.
FOUILLE ARCHÉOLOGIQUE PRÉVENTIVE DE L’INRAP AU PIED DE L’HÔTEL-DIEU À MARSEILLE. © DENIS GLIKSMAN, INR AP
Diagnostics et fouilles d’archéologie préventive Paris
Établissement public créé en 2002, l’Inrap assure la détection, l'étude et la diffusion du patrimoine archéologique, lors de diagnostics et quelques 200 fouilles préventives annuelles programmées en amont des travaux d'aménagement du territoire. Epaulé par 2 000 collaborateurs et 40 centres de recherches sur le territoire métropolitain et ultramarin, l’établissement met tout en oeuvre pour mener à bien la mission de diffusion de ses découvertes et ses recherches au public et aux partenaires (aménageurs fonciers, élus…). Il organise ainsi des visites de chantiers, des colloques, des expositions, des publications, et depuis 2010 coordonne les Journées Nationales de l’Archéologie. En 2017, ces actions de transmission ont touché près de 1,2 million de personnes.
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Maître verrier (Vitrailliste) Paris
Depuis six générations, l’Atelier Duchemin restaure, restitue et conserve les vitraux historiques ou contemporains. Issus d’une lignée de maître-verriers et peintres sur verre itinérants, l’atelier se lance dans la création de vitrail contemporain Après-Guerre, convaincu que ce médium a un rôle à jouer dans la reconstruction. Les collaborations se succèdent à partir des années 1990 avec les artistes Jean-Michel Alberola ou Geneviève Asse. Dans cette logique, l’atelier labelisé « Entreprise du Patrimoine Vivant » s’adresse aux décorateurs et designers, et met en valeur ses savoir-faire à travers l’artisanat de luxe. Son expertise patrimoniale en dialogue avec les architectes des monuments historiques n’est pas en reste, puisque que l’Atelier Duchemin a été appelé à déposer les vitraux qui ont survécu à l’incendie de Notre-Dame de Paris.
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Expert des technologies 3D au service du patrimoine La Plaine St Denis
Pionnière de la réalité augmentée, de la VR, du BIM et plus généralement de l’utilisation de technologies 3D, la société Art Graphique & Patrimoine accompagne la valorisation et la restauration des monuments historiques à l’aide des nouvelles technologies. Grâce aux relevés architecturaux et archéologiques en 3D haute définition, à la numérisation 3D de plus de 2 000 monuments et oeuvres d’art en France et à l’étranger et à la reconstitution 3D historique, l’agence réalise des outils d’analyse technique et des applications VR et augmentées pour la médiation culturelle. Forte de ses interventions récurrentes de numérisation sur la Cathédrale Notre-Dame de Paris, l’agence a été sollicitée par la Drac Île-de-France pour établir un relevé 3D précis de l’édifice après l’incendie, afin de pouvoir dresser un diagnostic des dégâts. Fondée la même année que le Salon International du Patrimoine Culturel, AGP fête en 2019 ses 25 ans.
RESTAURATION DES QUADRIGES DU GRAND PALAIS © DR
Restauration/conservation d’oeuvres d’arts et monuments anciens Périgueux
À l’oeuvre pour la repose de l’Archange du Mont-Saint-Michel ou la dépose des évangélistes de la flèche de Notre-Dame de Paris quelques jours avant son embrasement, la SOCRA participe activement à la restauration des monuments historiques, des oeuvres d’art mais aussi des vestiges archéologiques depuis plus d’un demi-siècle. Avec sa quarantaine de salariés, la société périgourdine se caractérise par la diversité de ses domaines de compétences qui touchent
la restauration des décors en pierre ou stuc, de la statuaire métal, du vitrail ou de la céramique, des décors mosaïques, ou les études techniques. Son expertise des matériaux l’amène depuis quelques années à oeuvrer sur le terrain de la création contemporaine.
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Valorisations des métiers manuels et transmission du savoirfaire aux plus jeunes Paris
Créée en 1929 par le menuisier René Petit, la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France rassemble les titulaires du prestigieux concours afin de promouvoir le savoir-faire en matière d’artisanat, d'industrie ou des métiers du luxe. Vitrine de l’excellence française auprès du grand public, cette association reconnue d’utilité publique Après-Guerre reflète à travers ses 1 500 membres la diversité des métiers d’art représentés par plus de 200 classes de métiers : les professions du patrimoine et du bâtiment (un quart de ses adhérents), de la mode, du bois, de l’hôtellerie et l’alimentation, de l’industrie, mais aussi du verre ou des paysages. La valorisation de ces métiers va de pair avec la transmission de leur expertise que l’association engage chaque année par le truchement du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » auquel participent quelques 5 000 jeunes issus d’une centaine de spécialités.
À propos d'Ateliers d'Art de France
La mission d’Ateliers d’Art de France est de faire connaître le rôle et la place des métiers d’art dans notre société. Syndicat professionnel des métiers d’art, il fédère plus de 6 000 professionnels sur le territoire national. Il représente et défend les professionnels des métiers d’art, et contribue au développement économique du secteur, en France et à l’international. Pour cela, Ateliers d’art de France :
• S’engage pour la structuration professionnelle des métiers d’art. En 2014, la reconnaissance officielle des métiers d’art dans la loi Artisanat, Commerce et TPE en tant que secteur économique à part entière a posé un premier jalon. Depuis, Ateliers d’Art de France continue son combat et se fait aujourd’hui l’ambassadeur de la création d’une branche professionnelle métiers d’art.
• Promeut les métiers d’art et leurs créations, à travers l’organisation de salons et d’événements nationaux et internationaux (comme le salon MAISON&OBJET *, Révélations – biennale des métiers d’art et de la création au Grand Palais, le Salon International du Patrimoine Culturel, ou les salons régionaux Ob’Art – Montpellier, Paris, Bordeaux), et l’animation d’un réseau de 6 lieux de vente à Paris et en région, dont EMPREINTES, plus grand concept store des métiers d’art d’Europe et 1ère plate-forme de vente en ligne.
• Récompense les savoir-faire et la créativité des professionnels de métiers d’art en orchestrant différents prix et concours (comme le Prix de la Jeune Création Métiers d’Art, le Concours Ateliers d’Art de France ou le Prix de la Fondation).
• S’investit dans le rayonnement culturel des métiers d’art, notamment via la création des Editions Ateliers d’Art de France et l’organisation du Festival International du Film sur les Métiers d’Art. Fédérateur, lanceur de débats et ferme défenseur des ateliers, au service du patrimoine et de la création, Ateliers d’Art de France est un lieu d’échange des professionnels des métiers d’art avec les institutionnels, les pouvoirs publics et la société.
Source : verre-menuiserie.com