Une nouvelle étude démontre, les économies réalisées sur les frais de chauffage et de climatisation grâce à l?utilisation d?intercalaires, également appelés espaceurs, composite dans les fenêtres isolantes.
Des mesures ont été effectuées dans trois villes de référence représentant les trois types de climats présents en France : Nancy pour le climat tempéré froid, La Rochelle pour le climat tempéré et Nice pour le climat tempéré chaud.
Cette étude, réalisée par l’Institut Passivhaus, un organisme allemand indépendant, a calculé les économies d’énergie et les réductions d’émissions de CO2 obtenues à l’échelle des bâtiments grâce à l’utilisation de ce composant très performant. Les résultats confirment les avantages considérables des espaceurs isolants à rupture de ponts thermiques par rapport aux modèles en aluminium. L’étude est dès à présent à disposition des fabricants de fenêtres pour les accompagner dans leur activité de vente et de conseil.
Au centre de l’étude : les économies réalisées en utilisant des espaceurs isolants composite plutôt que des modèles en aluminium dans les différents types de bâtiments examinés en France (chiffres arrondis) © SWISSPACER
Cette étude démontre que pour les utilisateurs, le prix légèrement plus élevé d’une fenêtre munie d’espaceurs isolants est largement compensé par les économies réalisées sur les frais de chauffage et de climatisation. Cela constitue une opportunité pour les fabricants de fenêtres et de vitrages isolants, car le prix au mètre linéaire des espaceurs à rupture de ponts thermiques est à peine supérieur à celui des modèles en aluminium.
Afin d’examiner l’influence des intercalaires sur la consommation annuelle d’énergie liée au chauffage, l’étude de l’Institut Passivhaus compare dans les trois zones climatiques des maisons respectant les normes énergétiques françaises et équipées de fenêtres à intercalaires en aluminium, en acier inoxydable ou en matière composite.
Résultat : en utilisant des intercalaires composites haute performance plutôt que des modèles en aluminium, l’économie de chauffage réalisée à Nancy (climat tempéré froid) dans une maison française classique munie de double vitrage s’élève à 5,9%. Dans une maison classique munie de triple vitrage, le chiffre est de 7,9%, et dans un bâtiment répondant aux normes de la maison passive, il atteint même 18 %.
À La Rochelle (climat tempéré), l’économie réalisée est de 4,2% dans une maison classique avec double vitrage, 5,7% avec du triple vitrage et plus de 13% dans une maison passive.
À Nice (climat tempéré chaud), une maison équipée d’intercalaires en aluminium consomme 49,6 kWh/(m²a) pour le chauffage en hiver et 33,3 kWh/(m²a) pour la climatisation en été afin d’être maintenue à une température de 20 °C. L’économie d’énergie obtenue à l’aide d’espaceurs isolants est ici de 3,8% dans une maison classique et de 9% dans une maison passive.
Petit composant, grand impact
Outre le vitrage et le cadre, le troisième élément clé de la performance énergétique des fenêtres isolantes actuelles est l’intercalaire. Celui-ci revêt à juste titre une importance centrale : s’il présente un coefficient de transmission thermique élevé, cela entraîne une grande déperdition de chaleur, quelle que soit la qualité du cadre et du vitrage.
Parmi les espaceurs warm edge, il existe également des différences considérables : un modèle à haute efficacité énergétique tel que celui employé dans l’étude présente une conductivité thermique linéaire de 0,14 W/(mK) (valeur lambda de l’intercalaire SWISSPACER ULTIMATE). Les intercalaires en acier inoxydable se situent en deuxième position avec 0,6 W/(mK), tandis que les modèles en aluminium arrivent loin derrière avec pas moins de 160 W/(mK).
La caméra à infrarouges met en évidence la différence d’isolation thermique en périphérie de la vitre entre des espaceurs isolants composite (à gauche) et des modèles en aluminium (à droite) © SWISSPACER
Si on continue néanmoins à employer des intercalaires en aluminium, c’est avant tout pour une question de prix. Certains fabricants de vitrages isolants en utilisent plusieurs millions de mètres par an. Dans un contexte fortement concurrentiel, les quelques centimes de moins par mètre des modèles en aluminium pèsent sur la décision d’achat. La nouvelle étude apporte ici un précieux éclairage. Elle démontre les avantages qu’apporte l’utilisation d’espaceurs isolants pour les utilisateurs finaux.
« En fin de compte, les intercalaires en aluminium devraient être interdits. L’impact positif des espaceurs isolants sur la qualité des habitations est tel qu’ils devraient devenir le modèle courant », a déclaré le Professeur Wolfgang Feist de l’Institut Passivhaus lors du symposium « fenestra-vision » organisé à Strasbourg par SWISSPACER. Car en plus de leur efficacité énergétique et leur aspect esthétique, les espaceurs isolants composites améliorent également le confort : En hiver, la température intérieure demeure agréable, les risques de condensation en périphérie du vitrage et de moisissure sont considérablement réduits.
La preuve en chiffres : selon la nouvelle étude de l’Institut Passivhaus, les espaceurs isolants composite entraînent des économies d’énergie considérables dans les bâtiments © SWISSPACER
Cette étude a été commandée par SWISSPACER, l’un des fabricants d’intercalaires isolants. « Grâce à des recherches scientifiques menées par un institut indépendant, nous souhaitions mettre des données solides à la disposition du marché », explique Andreas Geith, le Directeur général de SWISSPACER.
À propos de SWISSPACER
Fondée en 1998, la marque est aujourd’hui présente dans le monde entier. Ses intercalaires isolants se distinguent par leurs excellentes propriétés techniques et esthétiques. Son siège, qui comprend une unité de production, de R&D et un département administratif, est basé en Suisse. L’entreprise compte également des unités de production dans plusieurs pays européens.
Source : verre-menuiserie.com