verre-menuiserie.com/wp-content/uploads/2008/11/www.verre-menuiserie.com_images_vma_portrait5-217.jpg" alt="portrait5-217.jpg" title="portrait5-217.jpg" style="margin: 5px; float: left" height="68" width="102" />Société familiale et indépendante, Socredis est spécialisée dans l’extrusion du PVC et a fait le choix de maîtriser tout le processus en interne. Depuis plus de 20 ans, l’entreprise dirigée par son créateur Bernard Blot, PDG, et son fils Richard, directeur général, continue d’évoluer, d’investir, de s’agrandir et d’innover.
L’activité principale de Socredis est la transformation des matières plastiques, ses 2 sous-activités sont l’extrusion des profilés (95 % de l’activité) et l’injection plastique, d’où sortent toutes les pièces
Comme beaucoup d’autres, au départ, Socredis a commencé "petit", avec une extrudeuse et une production majoritairement axée sur des profilés "à façon", suivant la demande de profilés spécifiques des clients. « Et puis, avec l’explosion du marché du PVC, la société s’est développée, assez rapidement, pour arriver aujourd’hui à extruder des gammes complètes destinées au monde de l’habitat », indique M. Marchand. Pour concrétiser l’ambition de maîtriser l’ensemble de la chaîne en toute autonomie, Socredis a rapidement intégré l’étape de la fabrication de la matière première, c’est-à-dire le "compoundage", où la fabrication du compound, « nous achetons les matières premières et derrière, nous fabriquons nous-mêmes nos granulés qui deviennent la matière de base pour extruder », souligne Yann Marchand. Cette autonomie a elle aussi demandé d’importants investissements, elle permet à Socredis de développer ses propres matières, homologuées par le CSTB pour la plupart. « C’est effectivement un investissement permanent en termes d’équipements et aussi en R&D sur les nouvelles matières, les coloris ou pour de nouvelles applications. La société a également ajouté l’activité plaxage (procédé consistant à coller un film imitation bois par exemple, sur les profilés PVC) il y a quelques années, essentiellement pour maîtriser la qualité, les délais et les coûts de fabrication », confirme M. Marchand.
Peu après le démarrage, une unité de fabrication des outillages d’extrusion a aussi été intégrée. « En extrusion, il faut une filière et des conformateurs. Là où certains extrudeurs sous-traitent à des sociétés de mécanique spécialisées, Socredis a fait le choix d’intégrer cette activité à l’interne », précise M. Marchand. L’intégration de l’outillage, dans un atelier qui compte une douzaine de personnes, a nécessité des investissements lourds et un équipement continuellement renouvelé, « mais cela nous permet d’être très réactifs pour sortir tout l’outillage nécessaire, dans le cadre de nos produits », ajoute Yann Marchand. La société fabrique en interne 50 à 80 outillages par an, pour les gammes de produits qui évoluent, et également pour des activités marginales, « qui représentent des petits volumes et une moindre part du chiffre d’affaires, mais qui correspondent à ce que faisait la société à ses tous débuts, des profilés à façon qui sortent totalement de nos gammes standards, comme par exemple des outils de PLV, des présentoirs ou encore produits très spécifiques », conclu M. Marchand.
Parmi ses dernières nouveautés, la société vient de lancer une nouvelle gamme de profilés innovants : « Socredis a en effet conçu une gamme de menuiserie mixte aluminium/PVC "SymbioLine" ; c’est un
Socredis emploie 123 personnes (dont 5 au bureau d’études), dispose de 35 lignes de production et rayonne sur tout le territoire. Elle exporte une petite partie de sa fabrication vers l’Irlande et la Slovénie. Entreprise familiale, avec un centre de décisions à l’interne, elle tient à son statut d’indépendance et affiche sa volonté de maîtriser les choses de bout en bout. Avec des maîtres-mots : qualité, réactivité et proximité.
C.J.
Crédits photos : Socredis
.