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« A l'échelle européenne, le taux de motorisation et d'automatisation toutes protections confondues est le plus élevé en France », annonce d'emblée Pascal Samama, directeur de Becker France. « Il y a une dizaine d'années, dans le secteur résidentiel, seulement 3 volets sur 10 étaient vendus motorisés. Aujourd'hui, c'est en moyenne 1 sur 2 avec une proportion légèrement plus élevée sur le marché de la rénovation, boosté par le développement de la technologie radio qui supprime la réalisation de saignées dans les murs ou la pose de goulottes peu esthétiques pour passer les câbles ». Pour rappel, ce système de transmission - sécurisée pour éviter les intrusions ou les interférences avec d'autres appareils - permet de s'affranchir des câbles électriques entre le moteur tubulaire équipé d'un récepteur intégré, les éventuels capteurs climatiques et le boitier de commande qui peut être multicanaux pour piloter plusieurs protections, store, volet roulant, brise-soleil orientable (BSO).
La technologie radio s'impose
Peu à peu, la technologie radio s'impose donc par rapport à la technologie filaire. Sans dégât mais aussi
Des capteurs pour une installation automatisée
Dans la gamme des automatismes - ces capteurs et horloges qui vont commander et piloter par liaison
Vers un esprit domotique
Confort ultime, ces capteurs peuvent tout faire... ou presque ! Couplés à une horloge, les volets roulants
Avis d'expert Serge Jauré, architecte et directeur du bureau d'étude HQE ArchiMedes (34). L'optimisation des dépenses énergétiques passe par l'automatisation des protections |
« En secteur tertiaire comme en résidentiel, pour améliorer le bilan énergétique d'un bâtiment, la motorisation des différents systèmes d'occultation pilotés par un interrupteur ou, dans le meilleur des cas, par une commande centralisée ne suffit plus car seul l'utilisateur décide du pilotage. Il faut donc mettre en place des automatismes qui vont faire fonctionner les protections indépendamment des occupants pour suppléer à leur absence ou à leur carence en matière de gestion des apports énergétiques. En hiver, fermer les protections la nuit et les maintenir ouvertes pour profiter des apports solaires passifs permet de réduire de 15 à 25 % les besoins en chauffage. En été, une bonne protection solaire peut faire gagner jusqu'à 9°C à l'intérieur. Cette gestion dynamique doit se faire pièce par pièce et non façade par façade pour prendre en compte le mode d'occupation et la présence d'un spectre végétal. Chaque pièce doit être équipée d'un système gérant le niveau d'éclairement pour le confort visuel, les apports de chaleur, les déperditions, le rafraichissement. Nous avons mis au point SOS (Self Opening and Shadings) un automatisme intégrant un capteur météo, de luminosité et de présence (le seul sur le marché actuellement), qui prend en charge l'ouverture et la fermeture des protections et, éventuellement en complément, celle de la fenêtre pour la ventilation naturelle : la personne est présente dans la pièce, le confort visuel prime ; en son absence, ce sont les conditions extérieures pour optimiser la température intérieure ». www.archimedes.fr |